Les Grecs paient aussi des décennies d’émigration économique. Il y a 11 millions de Grecs en Grèce et près de 4 millions de Grecs vivant dans les seuls pays anglo-saxons. En gros, dès qu’il y a un pépin dans son pays, le Grec un peu dégourdi se barre aux USA, en Australie ou en Angleterre, abandonnant la gestion du pays à une poignée de fonctionnaires, d’industriels semi-mafieux, de militaires et de religieux constitués en castes.
Un gouvernement grec cohérent aurait déjà mis un grand coup de pied dans la fourmilière, mis fin aux rentes, taxé les opportunistes et profiteurs, et appelé les Grecs riches de l’étranger à venir reconstruire leur pays ou tout au moins à y réinvestir.
Tsipras n’a rien fait de tout ça, il a tourné son petit poing rageur vers les banques et les créanciers en leur demandant une ligne de crédit supplémentaire, on voit à présent le résultat.
Malheureusement, la France est en train de suivre une évolution similaire.