@Zatara
-qu’est ce qu’est la souveraineté populaire quand elle est sous perf,
abruti, et condamner à consommer l’idéal du jour ?
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C’est bien simple : dans ce cas, elle n’existe pas.
Mais
si elle n’existe pas, c’est qu’il existe une servitude volontaire populaire, il
est très difficile de réduire à l’obéissance celui qui ne cherche qu’à être libre, le
politique le plus adroit ne parviendrait pas à assujettir des hommes de
cette trempe, mais la domination s’étend sans peine parmi les âmes
ambitieuses et lâches (d’ où la notion
de responsabilité populaire).
Quand le faible est abject, j’oublie
sa faiblesse pour ne me souvenir que de son abjection. Or l’abjection est une
chose irritante comme ce qui rampe et que l’on broie sous le pied comme on
écrase un ver de terre.
-La souveraineté populaire est elle encore le moins pire des systèmes
(dictature de la bêtise du grand nombre) ?
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Quitte à choisir, je la trouve préférable à la dictature de la bêtise du petit
nombre.
"En politique le choix
est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre
mal" écrivait Machiavel.