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Baston Labaffe Gaston Lagaffe 30 septembre 2015 19:34

Ce que ces deux espèces de loustics ne comprennent pas, bordel à cul de putain de merde, c’est qu’il y a une différence notable et non négligeable entre les notions d’être son propre "dieu" et être responsable de soi, à savoir un organisme composée de 40000 à 100000 milliards d’individus qui font notre être.

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Pas difficile à comprendre pourtant, que les notions de bien et de mal n’existent pas dans la nature et jusqu’à preuve du contraire, l’humain dans tout son nombrilisme à visages multiples est issu de cette nature qu’il lui fait horreur et dont il n’a cessé de vouloir s’émanciper quand pas la contrôler plutôt que de l’avoir respectée et acceptée, qui fait donc par déduction, la nature notre supérieur hiérarchique direct, avant un hypothétique dieu, grand architect, créateur, ou le tout dont nous sommes partie intégrante depuis que notre espèce a été viable par on ne sait quel mystère parce qu’il faut accorder une chose à mère nature, c’est d’avoir des couilles de parier sur nous comme son espoir d’exporter la vie sur des mondes fertiles si distants qu’ils ne seront atteignables que par une espèce maîtrisant une technologie alliant artificiel et biologique, pour le faire....

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Croissez et multipliez vous, le but de la vie est de s’expandre, de coloniser tous les environnements colonisables et viables, la nature a horreur du vide, sans regarder aux sacrifices des individus, ce ne sont pas les millions de spermatozoïdes sur les starting blocks pour un vainqueur au final qui a une chance de féconder une ovule et donc faire naître un être humain, avec des millions de perdants condamnés à finir au mieux au fond des chiottes, dans un mouchoir, dans un anus, une bouche, une main, des draps et autres endroits improbables mais à la poubelle dans tous les cas pour avoir perdu une seule course, celle de leur vie, comme autant dans le règne végétal de millions de spores disséminées aux quatre vents un peu comme autant de bouteilles à la mer qui trouveront le but de ce pourquoi elles sont jetées, à savoir, transmettre, le bagage génétique qui perpétuera l’espèce dont ces bouteilles sont issues et ainsi de suite.

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Ces thématiques sont trop sérieuses pour les laisser à des gothiques en manque de repères, d’affection et de frissons lugubres le soin d’en débattre publiquement sans réagir, d’ailleurs, les gothiques ont bien changé en 2015, depuis les années 80... Ils étaient moins cons, il me semble, avant, les gothiques, j’en ai connus pas mal, mais ça doit être l’effet déformant des ans qui trompe mon jugement. Pourtant ne dit on pas, ne juge pas et tu ne seras pas jugé ? Maybe, mais j’en ai rien à branler.




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