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medialter medialter 1er novembre 2015 13:19

J’ai pris la peine d’investir 1/4h de mon temps sur cette vidéo consacrée au progrès pour voir s’il y avait du progrès dans la machine à vide Guéguen, j’aurais mieux fait de m’abstenir parce le loustic se vautre toujours plus dans la complaisance et dans l’auto-satisfaction.
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Après avoir passé la moitié de la vidéo à définir 3 mots qu’il ne mettra plus en rapport par la suite, on attend avec impatience de savoir sur quel ordre il va définir le progrès. Quelle chute ! A 17 mn, il n’a toujours pas abordé le sujet. Pire encore, il définit le progrès comme un concept à 2 dimensions, la technique d’un côté, et la morale de l’autre. Comme si l’essence de l’existence se réduisait à ces 2 composantes. La morale dont on ne sait toujours pas si elle est judéo-chrétienne, civique, laïque (ne pensons même pas à la morale de l’Inde ancienne, qui est celle du Dharma, Guéguen fait l’apologie des anciens - je n’ai rien contre, au contraire - mais sans jamais opposer leurs immenses différences, déjà à l’époque.
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Quant à mettre la médecine comme le bienfait absolu dans le progrès technique, le philosophe n’a pas l’air de savoir qu’elle est aujourd’hui aux ordres des lobbies pharmaceutiques, qu’elle se dirige droit vers le transhumanisme (considéré d’ailleurs par les "progressistes" comme un aboutissement), et que l’objectif de la civilisation actuelle (progressiste) est de générer le plus de malades possibles, chose qu’elle pratique à la perfection (avec la caution de Guéguen).
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Toujours le même sens de l’humour, notre ami, après avoir fait l’apologie des anciens, présente l’abolition de l’esclavage comme un aboutissement. Sait-il qu’Aristote faisait l’apologie de l’esclavage ? Visiblement non. Sait-il que l’esclavage dont il parle et qu’il pense aboli s’est amplifié sous des formes très pernicieuses et qu’aujourd’hui il nous concerne tous, puisque la plupart d’entre nous sommes esclaves d’une ultra-minorité ? Visiblement non. Bref, si vous avez 1/4 d’heure à paumer pour écouter un mec parler dans le vide et qui se la pète avec des bouquins derrière, vous aurez une idée de ce qu’on appelle un philosophe.




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