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La Vouivre La Vouivre 1er décembre 2015 22:35

@Guit’z
Nabe est un "artiste" à l’ancienne, il est dans le superficiel, le romantique, dans l’excès mais enfantin, pas assez doué pour être un Céline contemporain, ni même un Rimbaud, ni même un fils de son père, Nabe est d’une autre époque, il veut atteindre la grâce de ses maîtres, mais il devra se contenter de ce qu’il est, light, très light, à côté de ceux qu’il aimerait égaler dans la magnificence qui n’existe plus, non plus, aujourd’hui, avant il y avaient des icônes, souvent anonymes de leur vivant, devenus célèbres post mortem, mais aujourd’hui, à l’heure du fast food, il n’y a plus des génies, car ça prend trop de temps et ce n’est pas rentable en terme de part de marché pour les merdias de la consommation rapide, il n’y a que des "artistes" kleenex, des arts comptant pour rien, dans tous les domaines, pourquoi ? Parce que pour apprécier un véritable artiste, et le différencier du variétable artiste, il faut du temps, beaucoup de temps à lui consacrer pour comprendre et appréhender l’ensemble et la subtilité de son oeuvre, au temps des I-Phone, la majorité à d’autres choses à foutre que de se pencher longuement sur les soucis psychologiques et nombrilistes d’un Nabe, voyez ?

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Nabe est dans la beauté gratuite du geste, essaie de tirer l’essence qui lui est nécessaire de textes écrits par d’autres mais qu’il aurait aimé avoir écrits.

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Il n’y a qu’à voir la jouissance buccale qu’il éprouve jusqu’à un semblant d’orgasme indécent face caméra quand il lit, une soit disante lettre inconnue retrouvée de Rimbaud, voyez comme Nabe se délecte des mots d’un de ses maîtres, comme il savoure tel un nectare chaque tournure de phrase, chaque souplesse de style d’un auteur pour qui Nabe, le petit, a une admiration sans borne, mais nous restons dans le superficiel, surtout en temps de pré guerre et d’incertitudes vitales, on s’en fout des tournures de style d’un type qui est mort il y a deux siècles. On s’en fout de se remémorer la $hoah, on s’en fout d’écouter les conneries électorales des représentants d’un gouvernement illégitime et déconnecté des réalités populaires, nous nageons intégralement dans une période superficielle, et en ce sens, Nabe est dépassé, d’où les conneries qu’il débite à la minute, il ne capte plus rien, car il a besoin de plus de profondeur, donc de temps, donc d’attention qu’on lui porte, et par extension de compréhension qu’on lui accorderai si nous mêmes avions du temps en suffisance et même en superflu, pour produire du concept, une pensée censée, aussi, comme il ne peut parfaire son demi talent comme il conviendrait pour le magnifier, il fait de la merde, comme tout le monde, puisque plus personne n’a le temps pour faire des choses correctement à la vitesse du train où nous emmène l’horloge électronique au détriment de la biologique, sans parler du fait qu’avec internet, Nabe peut passer pour un nain, car les merdias n’ont plus le monopole de nous dire qui est talentuex ou pas, un gamin qui crève en silence au fond du sahel, aurait pû, peut être, d’un point de vue génétique et de circonstances, pû être si les conditions requises avaient été remplies, un Johnny Halliday à la place du Jauni actuel, qui sait ?

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Le temps des idoles est révolu, Nabe le regrette, car des Nabe, il y a en a un paquet sur la toile, le talent des anonymes démonte le mythe des idoles privilégiées, le talent est partout, pas juste à la TF1 de papa, ces artistes qu’on nous a imposés par monopole pur, ce monopole a volé en éclat, et des Nabe il y en a des millions, des Dantec il y en a des millions, parfois même chez des gosses, gosses qui parviennent à 5 ans à jouer du System Of a Down à la batterie, une gamine de surcroît, des talents musicaux il en sort des milliers par jours, qui dépassent de loin les idoles imposées et artificielles d’hier, les cabarets deviennent internationaux, les locaux de répétition deviennent scènes internationales, grâce au net et même les chambres à coucher deviennent superproductions cinématographiques mondiales via le web, quand la scène vaut le détour et fait ce fameux buzz qui dure 10 secondes.

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Les artistes officiels deviennent ringards, et les anonymes prennent leur revanche. C’est clair que ça fait chier les imposteurs comme Nabe ou ces radins de Metallica, mais le temps des idoles a fait son temps, car elles sont dépassées par le talent des anonymes jusqu’ici baîllonnés et n’ayant jamais droit au chapitre malgré leur évidente supériorité en terme de talent sur les "artistes géniaux" purs produits des circuits merdiatiques officiels d’autrefois.

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Ce n’est que justice...




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