J’ai l’impression que la folie du monde repose sur l’incapacité de l’individu à être heureux de n’être rien ni personne (qui est pourtant le seul vrai bonheur car cela permet de se réjouir de tout ce qu’on rencontre). C’est cette inaptitude à l’anonymat rayonnant qui poussent les gens à courir dans tous les sens, à s’agiter, à accumuler en espérant devenir quelque chose d’intéressant ou quelqu’un qui mérite d’être aimé. C’est une condition qui rappelle celle du vampire.