Sans vouloir lui manquer de respect, au pépère Strauss, avoir une lecture astronomique ou sociologique du mythe, c’est manquer de respect au mythe. Avec une pareille lecture, on s’étonne ensuite que l’AT nous ait collé 2500 ans d’obscurantisme, ou que des populations entières vivent toujours cachère ou Hallal. Avec une pareille définition, il a pas du avoir l’impression, le pépère, d’alimenter le maintien de la vivacité de l’exotisme et de l’archaïsme antiques jusqu’à nos jours. Pour être clair, nous avons là le cas typique du "savant" décadent.
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Le mythe est une perle trop précieuse pour être laissée entre les mains d’un vulgaire Sorbonien. Que les scientistes de la Sorbonne restent dans leur dogme des lumières, et que le mythe reste dans les mains des mystiques, des ésotéristes, des alchimistes ou des hermétistes. C’est un trop gros morceau pour l’Académie. Le mythe n’est rien de moins qu’un langage surhumain, laissé à l’intention de l’homme terrestre non encore achevé par le principe biologique, pour qu’il puisse terminer individuellement son évolution vers le stade divin.