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Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 12 janvier 2016 07:55

Si d’aucuns ont vite conclu ; et je ne parle pas des seuls commentateurs et autre troll ; si vous avez donc conclu que j’en voulais à NANAR, c’est que vous faites fausse route en me lisant !
NANAR, et je dois être le seul à pouvoir dire ça ici, mon vécu, mon histoire se calque sur la sienne, ou plutôt inversement !

En effet, je l’ai déjà écrit, j’ai vécu dans le sous-prolétariat urbain à Marseille, le Marseille "Chicago français" -celui d’Al Capone dont Bernard parle dans la vidéo, et mon ami d’adolescence s’appelait Lucien Sarti -ce simple fait en dit plus long pour qui sait le lire- qu’un traité de sociologie pondu par un grand maitre !*

NANAR lui est issu du prolétariat parisien ; dans son cas, son père travaillait à la télé, on pourrait parler de petite bourgeoisie ! Il abandonne le collège en seconde ; ça correspond à mai 68, où il nous dit participer aux "barricades" ! A vous il peut, entre parenthèses, vous raconter des conneries ; à moi pas ! je le regrette pour certains qui causent, "because", sans savoir, tout en gobant tout ce qu’il dit ; mais puisque j’ai dit qu’il surfait sur la connerie et ne m’étant pas a priori plus antipathique qu’un autre, je ne vais pas dévoiler ici tous ses secrets !

Donc NANAR -doué et/ou surdoué ?- est obligé de quitter l’école en seconde nous dit sa biographie ; elle n’est pas très bavarde sur la question ! Bizarre ! moi pas quitté l’école... !?**
Puis au PCF avant les braquages -il a vécu comme moi dangereusement**- et la cabane ; il a écrit :
"la prison a été ma grande maitresse"  !**

Je vais faire court ; ne pas rappeler mon mai 68, et non plus mon vécu avec la technique et particulièrement l’informatique, et rappeler par contre ce que j’ai écrit par ailleurs qui recoupe bien un épisode décisif de la vie de NANAR, rappelé ci-dessus :
"
Comment, né surdoué dans une famille très pauvre, je réalise à 17/18 ans, que la discipline qui mène à la connaissance de notre monde, en passant par la connaissance de soi-même, s’appelle en occident : la métaphysique  !

Pas un seul livre à la maison, à l’exception des livres scolaires !

... mais mon père, héros anonyme, lisait à cette époque, la Pravda marseillaise... et comme il n’était pas con, il savait donc que "la Pravda" lui bourrait, de temps en temps, le mou ; lui qui ne s’intéressait qu’à la politique ! N’étant pas riche il s’offrait, le vendredi, quand l’actualité en valait la peine, pour avoir un autre point de vue : "le Monde" qui n’était pas le torchon d’aujourd’hui !

Comment je suis arrivé à partir de là, mes études étant alors des études techniques, n’ayant jamais fréquenté de cours de littérature, de philosophie ou de
métaphysique, ni lu de livres ou revues, à y voir clair, c’est dire à la connaissance de notre monde, en partant par la connaissance de soi-même, de l’interprétation de son milieu, de son vécu !

Les connaissances livresques -très sélectives- ne pouvant être, au mieux, pour moi, qu’un complément de mon vécu !

Ce qui m’aidait beaucoup, c’étaient les conditions particulières de mon quotidien dans ce quartier des Carmes, très pauvre et très riche à la fois, où suivant une expression prononcée par un "jeune" du quartier parlant à mon coiffeur : "il fallait montrer ses dents" pour être respecté ! On aura du mal à croire que mon pote Lucien Sarti*, que pour ma part je n’ai jamais connu agressif, pour une raison qui m’échappe toujours, était alors davantage agressé qu’agresseur, bien que physiquement fort ; alors que j’étais moi-même moyen !

Quand j’arrive dans ce quartier en 1948 à 10 ans, sans que je ne la sollicite et ne me plaigne de rien ; ma mère qui était charmante avec tout le monde et très pacifique, tint à me donner l’avertissement suivant, dit d’un ton sans appel : "ne viens jamais ici pleurer, si on te frappe et l’agresseur(s) est plus fort que toi, tu sais ce qui te reste à faire : "démerde-toi, et prends l’objet opportun pour ta riposte (c’est à dire que ça peut être n’importe quoi a priori) " !

Je me le suis tenu pour dit ! là dans un tel milieu, ma tête de surdoué fit merveille pour m’en sortir, et j’ai vécu dans ce milieu comme un poisson dans l’eau, sans que personne ne me reproche jamais, comme ici par jalousie, mon "statut" de surdoué, "titre" de l’école voisine !

Celui qui a encore, la tête relativement saine, peut comprendre par ces seuls témoignages, que j’étais en situation de survie ! or ceux qui adorent aller vers la connaissance à partir des livres, peuvent citer ce commandement, je ne sais plus de qui :

vivez dangereusement !**

"
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/conseils-de-lecture-par-eric-51992




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