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Norman Bates Norman Bates 23 janvier 2016 19:19

@lemi

Non, j’ai loupé ce documentaire...

Bowie a commencé sa carrière avant que je ne sois de ce monde, mais son parcours m’a toujours intéressé, ma curiosité étant non seulement complexe mais aussi insatiable...
C’est rare de voir des artistes privilégier l’exigence et l’expérimentation au succès commercial, même si les deux peuvent (rarement) être compatibles...à titre d’exemple l’album "Heaten" me passe par la tête...(2002) C’était, en tout cas, le seul capable de sublimer sa propre mort comme il l’a fait avec "Blackstar"...

De manière générale la création artistique, et ses chemins parfois impénétrables, me passionne...je crois qu’il faut disposer d’une connexion vers un "ailleurs"...qui peut venir "d’ailleurs" tout comme il peut sommeiller en soi-même...l’introspection, les voyages intérieurs deviennent de splendides sources d’inspiration...

La vie grave insidieusement sur notre logiciel mental des traces, des stigmates, que nous cherchons à camoufler, à enterrer sous une chape de plomb, quelquefois sous un voile sacré auquel nous confions un rôle illusoire de purification, mais rien ne peut condamner au silence ces perfides entités qui nous gouvernent à notre insu...rien ne vaut, me semble t-il, l’idée de partir à la rencontre de ces fantômes intérieurs, les connaitre comme ils nous connaissent, les posséder comme ils nous possèdent, en faire des alliés reconnus plutôt que des ennemis méprisés voire ignorés...s’apprivoiser mutuellement est plus judicieux que de se livrer une guerre à l’issue incertaine...

L’âme s’en trouve renforcée face aux turpitudes de la nature humaine qui n’est pas toujours bienveillance immodérée, et, pour en revenir à la création artistique, c’est une infinité de portes ouvertes, d’univers à l’imagination foisonnante...

Pour une semblable exploration, sans doute faut-il nourrir un indicible attrait pour les recoins les plus sombres de soi-même, le danger, la peur du vide, mais c’est divinement bon de nager dans ces eaux troubles et d’y pêcher les inimaginables splendeurs qui s’y trouvent...

La production sera loin de Frédéric François, évidement, et je conclus en précisant, est-ce utile, que mon propos n’est en rien universel, il appartient à chacun de suivre sa propre voie...ou de rester sur le tarmac de l’aéroport... 




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