@Heimskringla

Une longue et harassante journée plus tard, avec le cerveau en état de décomposition avancée, je vais essayer de rassembler et réanimer les ressentis perçus à la lecture de vos deux messages...oui, le 10h50 m’a aussi parlé...

En préambule, je suis toujours attentif et captif sur ce site globalement impersonnel lorsqu’un intervenant dévoile une part intéressante de soi-même...ce sont des choses qui alertent mes petites antennes invisibles dotées de la seule forme d’intelligence dont je pense être équipé, à savoir l’instinct...

J’en profite aussi pour gommer une coupable omission sur un texte que vous aviez rédigé il y a quelques semaines ou mois sur l’approche, l’appréhension de la mort, je l’ai trouvé finement ciselé, d’une éloquence incroyable, propice à transmettre une certaine sérénité sur ce sujet susceptible de générer tant d’angoisses et d’incompréhension...je voulais à l’époque saluer la beauté de ces mots et j’ai oublié, mea culpa...il y a parfois, comme ça, des textes dont les phrases s’évaporent mais dont l’esprit vous imprègne...

Après ce long préambule, j’en arrive aux ressentis précédemment évoqués...je ne peux rester insensible à certains éléments que vous décrivez, mais sans doute la pudeur va t-elle me conduire à être modérément volubile...l’enfance, l’adolescence, si proches et si lointaines, contrées perdues à jamais si on ne prend soin de maintenir la flamme en éveil, nos racines et nos fondations, mais aussi nos plaies et nos fêlures...lire tes souvenirs de 7, 8 ans a fait émerger quelques réminiscences comme un flash, d’où ces ressentis aussi forts qu’insaisissables...

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