@lemi
Tu fais des remarques
auxquelles j’aimerai bien répondre.
Pour moi, le changement d’institutions
est un préalable obligatoire à l’objectif fixé c.à.d. résoudre le problème de l’impuissance politique des gouvernés. Si
l’objectif est autre, comme par exemple une transmutation des consciences de l’humanité
qui irait vers un millénium éclairé, cela est bien évidemment insuffisant mais
ce n’est pas à mon sens l’objectif, le but à atteindre est bien plus terre à terre,
bien moins idéal et utopiste. L’objectif
est politique et non spirituel (je ne suis pas contre l’idée d’une
révolution spirituelle mais c’est une autre question qui dépasse largement le
cadre de la politique).
Concernant le référendum, Chouard a toujours défendu l’idée
qu’ils devaient être cadré institutionnellement, c’est d’ailleurs lui qui m’a
instillé l’idée selon laquelle les temps
de parole dans les médias lorsqu’une question référendaire était posée devait être
également réparti entre le « oui »,
le « non » et le « vote blanc ».
Le terme éclairé n’est peut être pas le bon, je ne sais pas
mais il signifie que ceux qui votent
doivent connaitre un minimum du sujet abordé par le référendum. C’est là qu’intervient
Testart et son travail.
Le référendum est un mécanisme institutionnel très imparfait
à un tel point que l’on peut même le considérer comme mauvais s’il est fait à
la va vite à l’initiative du prince en demandant en
demandant aux masses « Vous souhaitez quoi ? ». Mais une
fois cadré institutionnellement, il peut se révéler dans certaines
circonstances comme la moins mauvaise des procédures surtout si les citoyens
sont suffisamment formés et informés pour
pouvoir répondre à des questions précises (car on ne va pas demander aussi à
n’importe quelle personne son avis sur l’ensemble des problèmes, ce serait
ridicule).
Je pense qu’Etienne ou que
bien d’autres ainsi que moi-même sommes prêt à changer d’idées. Mais il
faudrait pour cela nous en donner une qui soit moins mauvaise que la notre.