Très bonne métaphore que celle de l’armée pour illustrer le
propos de Yann Martin dans
la conférence.
Et je rajouterai même qu’un bon colonel aura pour ce sergent
la déférence la plus grande et le consultera fréquemment avant de donner ses
ordres au regard de la considération de la troupe à son égard, conscient qu’il
pourrait ainsi augmenter son pouvoir en se reposant sur l’autorité du sergent
et qu’il obtiendra ainsi avec facilité les
choses même les plus difficiles.
Un mauvais colonel (du genre un jeune arrogant imbu de sa personne promu pour ses origines
familiales ou un bureaucrate promu, les commandants de ce type sont assez fréquent dans les armées dans l’histoire
et à travers le monde) au contraire manquerait d’égards pour ce sergent et
finirait par se l’aliéner (peut être parce qu’il verrait son autorité comme faisant ombrage à
son pouvoir) , celui là n’obtiendrait de son régiment qu’avec de grandes
difficultés les choses même les plus
aisées.