-Déjà vous faites une grossière erreur, certes on a perdu certains
pans de notre souveraineté, mais de loin pas tout..
------> En effet c’est une
précision importante.
Je me souviens qu’on en parlait
à une autre occasion et on décrivait cela comme un « biais d’extrapolation »
qui consiste à prendre
une tendance réelle mais à la décrire comme si elle était arrivée à son terme par idéalisme ou catastrophisme (c’est Qaspard
qui en parlait).
Ca donne évidemment des
descriptions fausses, par exemple : « la France n’existe plus »,
« il n’y a plus de frontière », « la souveraineté n’existe plus ».
Il est clair que la tendance
actuelle va dans le sens d’une perte de souveraineté, elle-même très puissante
cette tendance et si elle se poursuit, on aura effectivement plus une once de souveraineté,
un peu comme les amérindiens dans les réserves mais nous n’en sommes pas là.
De la même manière, l’assertion
selon laquelle « le peuple français n’existe plus » s’inscrit dans ce
biais d’extrapolation, je n’ai pas voulu m’y opposer frontalement car j’ai
senti que cela aurait été contre productif mais évidemment que c’est faux et
que le peuple français existe toujours, même s’il est vrai que la tendance actuelle peut à terme à le faire
disparaitre.
Ce biais d’extrapolation est
une clé pour faire la distinction entre un constat réaliste et pessimiste (car
ne réalisme ne doit pas être confondu avec le pessimisme).