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Baston Labaffe Gaston Lagaffe 21 octobre 2016 22:44

@apero
La philosophie qui aide les autres au quotidien, c’est bien, c’est même louable, dans une étable, ce serait tellement mieux dans un monde idéal, dans le monde d’Onfray, qui appartient aux utopies du passé, dont je partage certaines, mais que sans aucune haine, je réfute à présent, car le monde actuel est en révolution, numérique, virtuelle, 2.0, donnons lui les noms qui nous font défaut, peu importe, car c’est à nos portes qu’elle se passe, avec ou sans casse.

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Onfray lit les journeaux au lieu de philosopher à coups de marteaux, car à contrario de son mentor Nietzsche, il ne risque pas sa santé mentale pour tenter de perser les strates innombrables de mensonges inavouables qui forment le prisme des romans de toutes espèces de l’espèce humaine qui se soumet aux espèces sonnantes et trébuchantes, contre lesquelles le beau, le vrai, le savoir, ne pèsent pas lourd, et Onfray avec toute sa bonne volonté, n’y pourra rien changer, comme nous tous, d’ailleurs, Onfray est respectable dans tout ce qu’il peut être ou se prétend être, il est quelqu’un d’admirable en l’état, mais comme tout être vertueux possède le défaut de ses qualités, c’est à dire que si il a quelque chose à nous apporter, comme chacun de nous a quelque chose à apporter à autrui, il possède ses propres limites comme nous possédons les nôtres, à savoir, celles d’un rat de bibliothèque qui se satisfait de son fromage sans tomber dans les pièges à souris et qui se contente de cela, ce qu’il manque aux philosophes cathodiques, autant athées que judaïques, puisque des catholiques il n’y en a plus, dieu merci, c’est la souffrance et l’expérience charnelle dont ils s’abreuvent par procuration via celles des autres, tout en étant attirés par les écrits d’autrui, ils savent bien qu’ils n’en comprendront jamais le sens puisque non vécues dans leur chair, les expériences douloureuses que la vie peut infliger à un homme, ou une femme, cela va de soi.

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Il vient de perdre la sienne de femme, et cela se ressent dans ses positions actuelles, car il n’y a pas si longtemps il était séduit par Mélenchon, par Besancenot, avec son logiciel obsolète d’extrême gauchiste par volonté de tuer le père et la rébellion des blousons noirs, des rebelles sans cause réelle. Un coup au coeur ne peut que faire mûrir un éternel jouisseur qui se prétend affranchi de toute spiritualité imposée et/ou autorisée comme les religions officielles, mais qui n’en sont pas moins que des leures pour éloigner l’individu de toute recherche personnelle en l’encadrant dans des carcans idéologiques récupérés de toutes les manières par le politique.

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L’éternel jouisseur sans entrave se trouve bien emprunté quand l’éternel retour du concret, le reflet de la mort, se fait pressant, car son logiciel insouciant s’en trouve fort affecté par une douleur qui vient du coeur, et c’est cette douleur, qui forgea les grands penseurs, les grands philosophes que nos contants pour rien admirent et s’en revendiquent sans pouvoir les égaler. La souffrance peut être une jouissance pour les esprits tordus mais elle tue la jouissance pour les hédonistes nihilistes qui aiment se complaire dans une posture toute narcissique. Onfray est tout cela à la fois et commence à mûrir, sur le tard, comme un fruit qui a trop tardé à trouver sa maturité, un fruit qui mûrit juste avant d’être pourri, car à travers l’holocauste de sa moitié par un crabe pervers, Onfray grandit, devient adulte, et flirt avec les interdits, c’est pour cela, que les anathèmes s’abattent sur lui, il va aller au delà du bien et du mal, comme les vrais philosophes d’autrefois dont la vie tenait plus à celle du moine qu’à celle de star du petit écran, c’est flagrant, car Onfray retrouve les priorités primales, en osant par exemple, pour honorer un rendez vous profitable à son université, dire merde à la télé, Onfray se rebiffe et deviendrait donc le rebelle qu’il a toujours rêvé d’être ? Peut être... Mais avec quelques trains ou décennies de retard sur des anonymes qui, si ils ne brillent pas sur des chaînes de merdias publics, avaient déjà compris depuis longtemps, ce qu’Onfray semble être en passe de découvrir, que la vériutable philosophie est humble et anonyme, qu’elle se partage sans spotlight, elle est celle du bon sens, celle du quotidien, Michel, reviens, Michel reviens parmi les tiens...

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Et fais gaffe quand même au cholestérol... Bouffi oui, mais pas à la Depardieu stp...

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Chausséééééheeeee HHHOOOOOOOOOOOO Moiaaaaaaaaaannnnnne....

Amène...




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