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Joe Chip Joe Chip 10 décembre 2016 19:27

Cet épisode confinant à l’anecdote n’était que la dernière esclandre à ajouter à l’histoire déjà riche et longue de la "dissidence". Après les clowneries de Laurent Louis, la tête à claques de la dissidence, toujours partant pour être bâillonné à une chaise ou cloué au pilori et qui, après avoir légitimement dénoncé l’arnaque de "l’ananassurance" a décidé de se recycler à son tour dans l’escroquerie sectaire (on ne se refait pas), après le coup d’Etat (pour rire bien sûr) des hurluberlus du 14 juillet mené par un gourou naturopathe vivant à Ibiza, après le jour de colère, les tata Farida, les photos de Soral exhibant son zgeb sur internet pour relâcher la pression, après Aziza et le cirque permanent de la 17ème chambre, il faut croire qu’avec la dissidence virtuelle on tient un filon inépuisable de bonimenteurs et de charlatans prêts à tout pour capter l’attention d’un public crédule et sidéré, incapable de passer à autre chose et de faire le deuil de ses illusions politiques (identitaires, antisionistes, antisystème, tout ce que vous voudrez).


Comme dirait Connor Mac Leod "à la fin il ne peut en rester qu’un". Conversano, le hipster néofasciste, a tenté un vulgaire coup de pub pour arracher à un Soral (qui vieillit mal) une partie de son public, histoire de gagner quelques milliers de vues sur youtube... pas sûr que l’opération soit rentable, au final, se faire maraver quand on prétend être un winner génétique, c’est quand même moyen en terme d’image. 

Malheureusement, l’élection de Trump et le succès de la mouvance "alt-right" aux USA a fait prendre un sacré coup de vieux dialectique à notre dissidence nationale avec ses punks néomarxistes, ses "musulmans patriotes du quotidien" et ses identitaires sionistes antisionistes (on ne sait plus trop à force). Tous ces abrutis groupusculaires qui se déchirent et se vouent une haine inextinguible sans se rendre compte qu’ils occupent les mêmes plate-bandes et parlent au même public... 

Mais ce qui m’a fait le plus rire, ce ne sont pas les deux protagonistes de "l’affaire", qui ont au moins le courage de se présenter avec leurs "opinions" devant la plèbe virtuelle, mais toute la galerie de personnages secondaires que l’on voit s’agiter fébrilement autour d’eux, comme s’il s’agissait d’une rencontre au sommet, Yalta ou je ne sais quoi. Tous avec des barbes de pâtres grecs, habillés en noir des pieds à la tête, tirant des gueules de six pieds de long... alors qu’ils sont en train de participer (sans doute à l’insu de leur plein gré) à une parodie de débat grotesque, dont il ne restera absolument rien après le reflux habituel du buzz et des commentaires...  




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