@César Castique
Ce que nous disons, c’est la chose suivante :
puisqu’il faut bien qu’un groupe représente la cité, il faut que ce groupe de gouvernants
soient contrôlés par les gouvernés et le tirage au sort peut être utilisé comme
un des outils de ce contrôle ( de même que le référendum d’initiative citoyenne
par exemple ).
Le fait que les gouvernés participent dans
une certaine mesure à l’élaboration des lois et à la marche de la cité implique
que le corps citoyens est autonome puisqu’il décide des lois auxquels il obéit.
Dans ce contexte, lorsqu’il y’a une votation,
on se fiche de savoir ce que tel ou tel autre individu en pense, il s’agit de solliciter le corps des citoyens (le peuple qui vote, le
"démos") en tant qu’organe décision,
comme le parlement, le gouvernement, sont des organes de décision. Simplement,
au lieu de décider à sept, ou à cent, on décide à plusieurs millions
(potentiels) de citoyennes et citoyens.
Oui, il y’a des individus qui vont voter et qui seront minoritaire,
c’est la vie, des décisions sont imposées à l’individu dans n’importe quel
régime politique et dans ce cas précis, c’est le corps citoyen dont il fait
partie qui lui imposera une décision. Et bien nous considérons que c’est la moins
mauvaise solution. Et je peux comprendre que l’on ne soit pas d’accord mais c’est
notre opinion …
-Au final, le pouvoir échoira aux fonctionnaires qui, à la différence
des tirés au sort, sont inamovibles
------> Il existe des mécanismes institutionnels pour que
les décisions soient obéies des fonctionnaires. Il ne s’agit pas de négocier
avec eux mais qu’ils appliquent les décisions prises par le souverain au risque
de se faire sévèrement sanctionner. Et lorsque le souverain est le corps citoyen,
la sanction est généralement bien plus sévère que celle d’un monarque, c’est
très violent …
-Ceux qui auront œuvré dans le sens de ce
qu’il doit devenir auront été utiles :
------> Je suis d’accord et je pense que la soif que l’on retrouve dans de
nombreux peuples à participer au pouvoir ne fera que grandir, le sens de l’histoire est
selon moi d’aller vers une participation des gouvernés au pouvoir pour des
raisons qui seraient trop longues à expliquer. Mais ce souffle, on le retrouve
dans toutes les tendances politiques, même celles qui paradoxalement se
proclament anti-démocratiques, c’est un signe.