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oncle archibald 24 janvier 2017 12:38

La loi Veil était parfaite. Elle permettait à celles qui se retrouvaient enceintes sans l’avoir souhaité et qui estimaient ne pas pouvoir devenir mères de se faire avorter dans des conditions ou leur dignité et leur santé ne seraient pas mises en péril. Au moment de la discussion de la loi Veil devant l’assemblée nationale on a entendu des arguments indignes, monstrueux, humiliants qui n’avaient rien à faire là.

La loi Veil prenait acte d’une pratique répandue, l’avortement, et en organisant sa pratique dans le milieu médical ordinaire mettait fin aux risques encourus par les femmes qui se faisaient auparavant avorter dans des conditions épouvantables.

Pour autant, avorter c’est supprimer une vie en gestation, ça n’est pas se débarrasser d’une espèce de tumeur qui occuperait l’utérus. Décider d’avorter c’est une décision lourde. Même si on ne veut pas employer le mot "tuer" c’est quand même pour la femme qui l’envisage décider qu’un bébé qui est en train de grandir dans son ventre ne vivra pas.

Par idéologie pure "la gauche" de Monsieur Hollande a voulu totalement occulter l’importance de la prise de décision et ses conséquences morales. Tu es enrhumée ? Prends de l’aspirine. Tu es enceinte sans l’avoir voulu ? Va avorter. Certains veulent réduire l’avortement à un acte thérapeutique comme un autre, et ça n’est tout bonnement pas possible parce que ça n’est pas un acte comme un autre que de décider que le bébé en gestation ne naitra pas.

Alors dans ce contexte ou quiconque ne partage pas cette façon de voir se fait traiter de "vieux réac" de "catho coincé" et autres joyeusetés il ne me gène pas (euphémisme) que certains élèvent la voix pour rappeler qu’une naissance ça change tout dans une vie, qu’une maman ne ressemble pas toujours à la fille qu’elle était, ne souhaite pas les mêmes choses, et qu’il existe dans notre société des dispositions spécifiques pour venir en aide aux femmes qui ont pensé avorter mais dans le fond souhaiteraient garder le bébé qui grandit dans leur ventre si elles pensaient pouvoir faire face matériellement à cette situation nouvelle.

Ensuite à chacune de choisir. Il est aussi malsain de vouloir empêcher les "pro-live" de s’exprimer que d’empêcher le "planning familial" d’indiquer les possibilités d’avorter. Garder ou ne pas garder un bébé en gestation est une décision lourde de sens, qui relève de la responsabilité personnelle et de rien d’autre.




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