@Carmela
Bonsoir.
Et oui , je confirme , votre
communication est franche et honnête et votre désir de dire la vérité sur vos
intentions est tout à fait légitime. Asselineau est encore un des derniers à
faire de la politique au sens noble du terme et qui pense que l’on peut arriver
au pouvoir aujourd’hui de cette manière, c’est tout à son honneur et c’est
parce qu’il a ce tempérament que l’UPR est ce magnifique organe d’éducation
populaire et que ses militants sont les plus énergiques, un peu trop même à mon
avis.
Mais ça, c’est ce que me dit le lobe droit du
cerveau. Parce que mon lobe gauche me dit que le jeu électoral dans nos institutions
est très Bernaysien , il ne s’agit pas de s’adresser au besoin de rigueur , de
justice et de vérité des peuples dont on veut élever la conscience
politique mais de s’adresser aux affects , aux instincts , aux peurs , aux
passions des foules. Le but n’est pas d’éduquer politiquement le citoyen mais
de manipuler l’électeur en lui proposant des idées simples, voir simpliste
et en lui donnant des mots d’ordre. Tous les communicants le savent : il
ne faut pas demander aux électeurs de soutenir une réflexion approfondie, c’est
contre –productif.
Donc mon lobe gauche ne voit
aucun inconvénient à mentir aux électeurs, de toute façon,
les « électeurs » ça fait 40 ans qu’ils se font bananer, pour
une fois, ils seraient pris pour des veaux pour la bonne cause (la sortie de l’UE).
Et ce mensonge permettrait aussi de ne pas effrayer les catégories de population qui ont peur d’une sortie de l’euro,
parce qu’en prônant la sortie unilatérale, on se les aliène électoralement.Et puis comme disait Nicolas
Machiavel « la fin elle seule en dernier ressort permet de juger des
moyens. Qu’un prince veille donc avant tout à conserver son Etat. S’il réussit,
les moyens seront toujours estimés honorables et loués d’un chacun ».
De toute façon ce scénario guerrier de sortie de l’euro comme vous dites ne
se réalisera pas, on est trop émasculé pour ça donc voilà, comme il se dit, les
périodes prospères créent les hommes faibles, on en est là. Et les hommes faibles
créent les temps difficile. Ces temps difficiles viendront peur être avec l’effondrement
de toute la zone euro sur nos têtes par Toutatis. La petite lueur d’espoir
vient du fait que les temps difficiles créent les hommes forts.
Sinon restez vous-mêmes,ne vous laissez pas corrompre par des hurluberlus qui ont le
cerveau gauche aussi détraqué que le mien , je vous souhaite
bonne chance et je suis impatient de voir Asselineau
ratatiner ses contradicteurs européistes.