@samagora95
Au-delà de la question de savoir si c’est vrai ou non (c’est
une question de croyance après tout) , est ce que cette conception ne peut pas être
un soutien moral ?
C’est vraiment une question de disposition psychique :
si je me retrouve dans une situation de souffrance intense, pour soulager ma souffrance,
j’aurais tendance à lui trouver une
finalité.
Je pourrais par exemple penser que c’est ma « conscience
spirituelle » qui a décidé de mon incarnation sur terre et que j’ai en
quelque sorte choisi ma ligne de vie. Ainsi, cette souffrance, je l’aurais choisie,
pas par masochisme mais pour apprendre certaines choses nécessaires à l’évolution
de mon âme. Ainsi donc, cette souffrance devient une épreuve à traverser.
Je répète, la question n’est pas de savoir si c’est vrai ou débile. Est ce que cette posture de relativisation de cette
souffrance n’aide pas moralement ? On me dira que ça dépend des personnes
et je suis d’accord. Moi je pense que ça m’aiderait moralement.
Je pense que dans la souffrance , la croyance aide mieux que le nihilisme ,aussi rationnel qu’il puisse être. C’est un aspect des vertus de la croyance qui échappe aux rationalistes.