@jean mouche
Sur le lien
entre écologie et transhumanisme voilà un article de Marc Roux qui traite de la
question :
« Tout d’abord, d’un point de vue technoprogressiste,
il n’y a pas de contradiction nécessaire entre pensées transhumaniste et
écologiste. Au contraire, des transhumanistes conséquents ne peuvent être
qu’écologistes. Cela étant
précisé, qu’est-ce qu’un transhumanisme technoprogressiste peut bien proposer
en termes d’action pour aider à affronter les crises écologiques ? Le
meilleur argument des transhumanistes me paraît être celui qui signale qu’un
allongement radical de la durée de vie en bonne santé des populations est un
facteur d’abord de décroissance démographique à long terme, puis, par
conséquence, un facteur de diminution des consommations de tous ordres. De
plus, il s’avère que les technologies qui pourraient permettre cette marche
vers « l’amortalité » (génomique, thérapies géniques, médecine régénérative, …)
ne sont ni les plus improbables, ni les plus coûteuses. L’article sur la
Décroissance cité plus haut envisage aussi d’autres pistes plus spéculatives
par lesquelles des pratiques transhumanistes pourraient contribuer à diminuer
l’empreinte écologique humaine. Combinée à un effort politique et social pour
nous libérer de nos modes de surconsommation, une « amélioration morale » ou
mentale (moral
enhancement), par la technique, pourrait nous aider à nous débarrasser de la
tentation consumériste et de la fascination pour l’Avoir.
Par ailleurs, les transhumanistes sont en faveur de
progrès rapides en ce qui concerne les énergies renouvelables, l’efficience
énergétique et le stockage de l’énergie. Les
transhumanistes n’hésitent pas à envisager de permettre à certains de leurs
congénères d’adapter leur biologie à d’autres planètes ou même au milieu
sidéral [8]. Ne serait-il pas raisonnable de commencer en apprenant à nous
adapter aux nouvelles conditions de vie dans notre propre maison ? »
http://transhumanistes.com/transhumanisme-et-ecologie/