@Eturan
Le problème c’est qu’il existait déjà un mot pour cela et qu’il
a été mis au rencart et ce n’est pas forcément dû au hasard.
On peut être naïf mais ceux qui utilisent le plus cette
expression sont justement les multinationales qui sont le premières
responsables du désastre écologique. Vous savez, par exemple, ces
fabriquants de matériel électronique et informatique qui pratiquent
l’obsolescence programmée et qui se contrefichent du recyclage de ce
qu’ils produisent puisqu’on le retrouve dans des décharges à ciel
ouvert dans des pays comme le Ghana.
Si le développement durable consiste à consommer des tonnes de
kérosène pour se réunir par centaines, de préférence, dans de
stations balnéaires sous les tropiques ou à payer des billets d’avion à des élèves pour qu’ils aillent voir dans les autres
pays d’Europe si on pose bien des étiquettes plastifiées près de
interrupteurs pour inciter les gens à éteindre les lumières dans
leur collège, n’est-ce pas une vaste supercherie ?
Toutes ces voitures électriques aux lourdes batteries rechargées
avec de l’électricité produite par des centrales à charbons, ces
chauffe-eau écologiques tellement coûteux qu’il faudra parfois
attendre leur durée de vie pour les amortir si le calcaire ne leur a
pas fait leur fête avant. Tous ces leveurs de fonds qui nous
promettent Mons et Merveilles avec des technologies dont le
fonctionnement est parfois plus que douteux. Le développement
durable c’est aussi un marché et les financiers l’on bien compris.
Personnellement je préférais quand ça s’appelait l’écologie…