@guepe
Ecoute, sur la nécessaire
remise en question de ceux qui briguent des mandats (et pas que les droitards)
et ne sont pas élus, je suis fondamentalement d’accord avec toi ( et oui , il a
bien été avec Sarko donc de mon point de vue , il mérite son score , d’autant
plus qu’on peut se demander ce qu’il est allé foutre dans cette circonscription
de bobo et de bourge catho , qu’est ce qu’il espérait ? ) , donc je vais
passer ce point.
Mais dire ça n’exonère pas
non plus les masses de leurs
responsabilités. Moi je ne suis pas d’accord avec cette mode du bon peuple dont
on ne peut jamais désigner la responsabilité sous peine de se faire anathématiser.
On peut mépriser les élites mais pas le peuple ? Quelle est cette logique ?
Le peuple a toujours raison ? Ce sont des conneries de démagogues.
Moi je considère d’ailleurs
que le système électoraliste actuel ne crée que des masses, pas un peuple (
dans le sens politique du terme , le « démos »). Et le propre des masses est d’être réceptif
aux stimuli médiatiques des émotions, des passions et des affects des
différents démagogues. Les masses ne raisonnent pas, elles répondent à des
impulsions. Si on s’interdit de faire la critique de cet aspect ochlocratique de
nos régimes représentatifs, on ferme les yeux sciemment sur un gros problème
structurel.
Je parle bien évidemment de tendance,
je ne dis pas que tous les électeurs entrent dans cette configuration, bien
entendu que certains décident en âme et conscience mais les poissons volants ne
sont pas la majorité du genre. Est-ce que les électeurs sont des cons ?
Bien entendu.
-ils raisonnent simplement de façon différente et
ont autre chose à foutre que de passer des heures à lire des programmes.
------> Oui, un peu comme les poissons rouge.
Et d’ailleurs , je trouve que le système merdiatique nous le rend bien , ils nous traitent comme des poissons rouges et ils ont raison , je déteste la classe éditorialiste mais je dois admettre que les Barbier et consort ont bien compris à qui ils avaient affaire.
La remise en question des ceux qui brigent des mandats est une chose mais la notre également et c’est à mon sens le fond du problème.