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maQiavel maQiavel 16 juin 2017 09:29
On parle beaucoup des élus socialistes ou des personnes de la société civile qui ont rejoint « En marche » mais quand on s’intéresse à ceux qui ont brigué un mandat sous une autre étiquette, c’est géant. Et leur cas illustre parfaitement le fait que le label « vu-à-la-télé » fonctionne toujours aussi bien. 
Un article de « Libération » qui en dit long : « De 2 à 40 %, de loser à député, l’effet magique du label Macron ». smiley
 On peut lire : « De nombreux candidats du Modem ou de La République en marche, en passe de devenir députés, ont par le passé collectionné les scores modestes et les défaites à d’autres élections. Ils permettent de mesurer l’impact démesuré du « label Macron » sur ces élections.
Depuis longtemps déjà, Sophie Mette rêve de devenir députée. En 2007, elle s’était présentée dans la 8e circonscription de Gironde, obtenant 6,86% au premier tour : troisième et éliminée. En 2012, elle avait tenté sa chance dans la 9e circonscription : 3,79%, cinquième, éliminée. Dimanche dernier, elle s’est à nouveau présentée dans la 9e circo girondine et cette fois, elle est largement arrivée en tête, avec 31,21% des voix. Qu’est-ce qui a changé pour Sophie Mette, 57 ans ? Une étiquette. Ou plutôt, ce qui est associé à l’étiquette. La probable future députée a profité à plein de l’effet magique du « label Macron ». 
Son cas est loin d’être isolé. Un bon nombre de candidats Modem et LREM qualifiés pour le second tour des législatives ce dimanche ont soudainement troqué leurs mauvais scores pour des premières places, en attendant de définitivement se débarrasser d’un statut de loser pour celui de député de la Nation. Ainsi de Patricia Gallerneau, candidate pour le Modem dans la 7e circonscription de Loire-Atlantique en 2007 et 2012 : elle avait obtenu 7,1% puis 2,28%. Dimanche, elle a cartonné dans la 2e circonscription de Vendée (36,16%), toujours sous pavillon Modem.
Même genre d’histoire pour Cyrille Isaac-Sibille, candidat Modem depuis dix ans dans la 12e circo du Rhône : 13,13% en 2007, 5,1% en 2012, et un carton à 41,9% dimanche dernier. Ou pour Claire O’Petit : troisième avec l’étiquette Modem et 6,75% des suffrages dans la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis en 2007, elle avait déménagé dans la 5e circo de l’Eure en 2012, tout ça pour obtenir… 1,63%. Cinq ans plus tard, toujours dans cette circonscription normande, elle a multiplié son score par vingt : 28,56%, et un second tour contre un candidat FN qui lui garantit quasiment sa place à l’Assemblée nationale.
Le destin de quelques-uns des futurs députés de la majorité présidentielle est parfois déroutant. Investis par LREM, Michel Delpon et Philippe Buerch sont tous deux arrivés en tête dimanche, respectivement dans la 2e circonscription de Dordogne (34,7%) et dans la 8e des Alpes-Maritimes (31,2%). Le premier avait été candidat divers gauche au même endroit il y a cinq ans, pour un tout petit 1,07%, tandis que le second avait obtenu 6,45% aux départementales 2015 comme divers droite ». 
 smiley 




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