Pour être précis, Louis Renou parle
des « élucubrations » de René Guénon !
"Mieux
vaut mourir en accomplissant son svadharma — même mal — que
vivre en singeant celui des autres"
Dit autrement, et
de manière plus explicite :
XVIII.47. Mieux vaut [pour
chacun] sa propre loi d’action [Svadharma], même
imparfaite, que la loi d’autrui, même bien appliquée. On
n’encourt pas le péché quand on agit selon la loi de sa propre
nature [Svabhaja].
Ces deux notions de Svadharma
& de Svabhaja sont capitales pour comprendre la Bhagavad
Gîtâ ; ne m’ânonnez, je ne fais ici que suggérer :
vous devez
les trouver en vous- mêmes, et donc être capable un jour de vous
dire : je connais mon Svadharma , associé à ma
circonstance & mon Svabhaja, c’est à dire, ma nature profonde !
la Bhagavad Gîtâ c’est donc avant
tout le Dharma, le Svadharma & le Svabhaja ; mais c’est
aussi le Yoga, la pratique* !
J’ai insisté lourdement sur le
Kali-Yuga qui caractérise notre temps présent ; j’ai expliqué
pourquoi ni l’un, ni l’autre ne sont « d’actualité »
dans l’esprit des hommes d’aujourd’hui ! Je suis allé plus loin
et ai proposé la pratique du Bakthi Yoga, bien que né jnana Yoga,
ce qu’atteste mon QI :
« aptitudes intellectuelles
remarquables, nettement orientées vers l’abstraction & la
logique... «
L’ensemble de ce court exposé devrait
vous convaincre que le Yoga -qui n’est pas une religion- se pratique,
comme une religion, à l’intérieur d’une communauté, et cette
communauté, il faut la créer avant la FIN du Kali-Yuga qui
ne saurait tarder !
*voir mes commentaires & articles
qui parlent comme la Bhagavad Gîtâ du socle référent, le Yoga
& le Samkhya :
notamment :
René Guénon compare le Yoga au Samkhya : la réalisation
métaphysique ! (aux sources de la métaphysique hindoue : les
darshanas)
rappel de mon introduction à cet article :
Le
mot yoga signifie
proprement « union » ; il est masculin en sanskrit.
Ce que ce terme désigne principalement, c’est l’union effective
de l’être humain avec l’Universel ; appliqué à un
darshana, dont la formulation en sûtras est attribuée à Patanjali,
il indique que ce darshana a pour but la réalisation de cette union
et comporte les moyens d’y parvenir. Tandis que le Sânkhya est
seulement un point de vue théorique, c’est donc de réalisation,
au sens métaphysique que nous avons indiqué, qu’il s’agit ici
essentiellement, quoi qu’en pensent ceux qui veulent y voir, soit
« une philosophie », comme les orientalistes officiels,
soit même, comme de prétendus « ésotéristes » qui
s’efforcent de remplacer par des rêveries la doctrine qui leur
manque, «