@Miona
Claude
Monet, l’un
des maîtres les plus constants de l’impressionnisme,
né
dans la seconde moitié du XIXe siècle
ne fut pas épargné. Dans ce
cas précis, entre les règles académiques, le
jury, les valeurs formelles
connues et l’innovation, l’avant-gardisme, la
recherche, le balancier
de l’horloge de chronos oscille
en permanence scandant le
mode d’être de l’humain en marche.
Charles Baudelaire, en
qualité de critique d’art, s’arrête à Delacroix, 1ère
partie du XIXe siècle, dans son évocation poétique des Phares.
C’est sans doute longtemps,
longtemps après que les poètes sont disparus que l’on a
suffisamment de
hauteur de vue pour capter le message suggéré.
Dans
le feu de l’action et de
l’émotion, le cherchant dénonce la tyrannie alors qu’il se sent
incompris. Paradoxalement il
est taxé de révolutionnaire.
L’univers impressionniste est féminin, maternel, apaisant, comme
issu du ventre bucolique de Gaïa. Flottant
dans l’imprécision des formes, au chromatisme lumineux,
riche et
dilué dans
une gestation paisible et
matriarcale. En
opposition radicales aux
effroyables mutations
patriarcales,
sociales, industrielles et
guerrières de ce temps.
De
plus, cela pourrait surprendre, le jury était pratiquement élu par
tirage au sort, c’est à dire plus juste qu’aujourd’hui.
Seulement voilà, aujourd’hui comme hier, le conditionnement du
peuple n’est pas en reste. Les apparences faussaires ont simplement
évolué. Dans la même ligne, le mouvement impressionniste
représente plus une évolution artistique qu’une révolution. La
libre culture ferait la différence.
Le
mouvement du balancier évoqué plus haut nous parle d’un retour
naturel et culturel de toute chose. À travers la PNL, on pourrait
mettre en avant le bien fondé pédagogique de la flexibilité.