C’est curieux comme
un religieux peut quelques fois faire preuve d’une absence de
pédagogie qui confine à la maladresse. Il est vrai que c’est le
lot des religions monothéistes en particuliers qui nous balancent
leurs sentences.
Quelle que soit notre
culture, nous sommes tous confrontés au terme de chaque chose et
finalement au passage final obsédant .
L’auteur a sans
doute réglé ses problèmes. De son monde désormais clos, il retire
l’échelle et par les injonctions testamentaires du légalisme de
l’ancien testament, il nous dit peut-être sans en prendre
conscience...démerdez-vous !
Il ne se rend pas
compte, mais le saint qui plaît à Dieu, selon lui, c’est une
espèce de castrat, même pas pour le plaisir de faire carrière à
la Scala di Milano.
Alors des voix
« martiales et sexuées » de protestation s’élèvent à
l’unisson. L’auditoire agoravoxien déjà critique et quelque peu
hermétique s’insurge.
La
foi, au sens large, ne peut être que la manifestation saine d’un
instinct de vie. Le
« tout de l’être », à
l’indicible divinité du sourire d’un enfant, du spectacle
rutilant de la flore et de la faune, de la créativité humaine et
de l’écoute de l’autre dans la communication et
globalement du désir d’aimer.
Hélas toutes les religions confondues, surtout les plus turbulentes
et sectaires sont devenues antinaturelles. Au
diable les canons, pièces d’artilleries ou bulles légalistes.
Les "ordres" et les "défenses", sont des entraves à l’expression
vitale. Et
pourtant la divinité primordiale est bien vivante dans notre imaginaire.