Trop de lyrisme, donc suspicion habituelle et compréhensible du hâbleur politicien. Pour découvrir l’homme, il faut le lire, c’est la qu’on aperçoit son épaisseur culturelle et intellectuelle, si ç’est un bosseur ou un dilettante, il y transparaît aussi souvent de la sincérité, car ç’est un gros émotif. Tantôt sanguin, exalté, déprimé...c’est’sa force, mais aussi sa faiblesse.

Mélenchon écrit beaucoup, en plus de ses livres, ses chroniques sur son blog remontent à plusieurs années, où il fait part de sujets concrets, de ses impressions politiques du moment (c’est un fin analyste) de ses craintes sur la politique interieure, mais aussi la géopolitique. On y sent vraiment la passion, la culture, les convictions et l’envie de convaincre vraiment très très loin de la com habituelle du politicard sans colonne vertébrale qui semble être la norme.(com dont il sait aussi user sur un plateau TV ou un meeting, mais qui en disent moins sur lui) 

Mais encore faut il passer la barrière "de répulsion" qu’il provoque à beaucoup. 

Mais ceux qui font l’effort généralement revoient souvent leur opinion.

Moi ce fut le cas il y a 6 ou 7 ans. 

Alors oui il n’aborde pas tout, il reste frileux sur certaine question (immigration), radote sur le changement climatique (ça me gonfle), en ferait trop parfois dans les mauvais réflexes gochistes neuneu (épisode du café facho...)... mais l’homme et son combat méritent le respect, et certainement pas les tombereaux de merdes qu’il reçoit de la presse très souvent et de la """dissidence""", ici même.

Chouard perçoit la même chose, il écoute Chouard, il va au bout et ne reste pas sur ses aprioris ou la caricature facile qui lui colle à la peau.