@Zatara
-Écoute,
il est certain que je n’ai pas ton back ground culturel et historique
------> Non mais ça on s’en fiche, de mon coté
j’apprend aussi des choses de toi , donc ce n’est pas la question , on est deux
anonymes qui discutons , c’est tout.
-maintenant, n’hésite pas à enchainer.... j’espère
juste que tu ne vas pas t’appuyer trop dessus pour le reste....
------> Ok. Ce n’est pas que
je vais m’appuyer dessus mais le cadre est déjà là.
Juste pour revenir sur cette
remarque : « il faut prendre en compte que la course
économique mondiale n’est pas l’alpha et l’omega de nos vies. Et qu’il faudrait
(et qu’il faudra) aussi savoir se borner à quelque chose de moins
évolué (en tout cas suivant les normes du "progrés"), mais
bien plus stable et non impactant, ne serait ce que par respect pour les
suivants, bande de goinfre dégénéré que nous sommes. La course à la vitesse n’a
strictement aucun sens, si nous devons évoluer dans le bon sens, ça prendra le
temps que ça prendra mais ce n’est pas une génération (ni la
notre ni aucune) qui franchira la ligne d’arrivée en premier (délire à 4
couches du je veux tout et tout de suite) ».
Je suis globalement en phase avec
toi dans l’idéal. Je ne crois pas au messianisme consumériste mais que j’y crois
ou non n’est même pas le problème, le problème ce sont ses conséquences
écologiques bien sur mais aussi sur tous les domaines de notre existence. On
s’étendre longuement sur cette critique.
Mais j’ai bien dit dans l’idéal.
Parce que dans la réalité, un groupe fédérateur humain qui se décide à ne plus
faire de la course économique mondiale l’alpha et l’oméga de la vie de ses
membres, qui se contente d’un système moins complexe et moins évolué, de plus
stable et de moins impactant, ce groupe se fera exploser par les autres (cfr
l’état de guerre que j’ai décrit plus haut). Pour ne pas se faire ratatiner et
être en mesure de se défendre dans cette compétition pour la domination, ce
groupe humain se verra dans l’obligation de succomber à la course à l’économisme
pour parvenir à se développer économiquement et technologiquement et avoir
ainsi la puissance de se défendre. C’est peut être malheureux mais c’est ainsi.
Donc, de ma perspective, la question n’est même pas de cesser cette course de
vitesse même si je sais pertinemment qu’elle n’a aucun sens. C’est de ne pas la
perdre !
On est obligé de la faire
(l’autre alternative étant qu’on accepte de se faire dominer par des groupes
plus performants).
Ca me permet de rebondir sur
ceci : « Si
c’est pour continuer à jouer au même jeu, avec les mêmes psychopathes
transgénérationnel aux manettes, ou un système qui les favorise, ça n’a
strictement aucun intérêt, et je connais déjà la suite : Les faibles sont pitance, les
forts s’emplissent la panse 2.0 sur cette éternel map du Grand
jeu et
dont les réserves de ressources sont le compte à rebours..... »
Le problème c’est qu’il n’y a
aucun moyen que le jeu s’arrête. Enfin , il va certainement s’arrêter un jour ,
rien n’est éternel mais ça peut prendre 10 000 ans. Et même si les
ressources se tarissent, il continuera quand même, peut être à coup de pierre
et pour de la boue mais il continuera, c’est bien plus profond qu’une simple question
de gestion des ressources, c’est le pouvoir sur le bétail humain qui est en jeu.
Moi je vois ça comme ça : si
on me mettait en taule, la question pour moi ne serait pas de jouer le jeu ou
non avec les psychopathes qui s’y trouvent, le jeu est déjà là et ce serait à
moi de m’y adapter. Et ce qui m’importerait, ce serait de ne pas me faire
enculer.
Et pour ne pas me faire enculer,
je prendrai mes dispositions, j’essaierai de me trouver une lame, des alliés et
je mettrai toute mon énergie à essayer d’égorger (littéralement) celui qui y
serait tenté. Parce que je sais qu’en le faisant les autres psychopathes me
foutraient la paix et se diraient « ohlàlà, celui là il est dangereux,
faut pas l’emmerder » (dissuasion) et que ma vie serait alors moins difficile.
Après, je peux me faire tuer par plus fort que moi (manque de puissance),
tanpis, c’est le jeu, je n’aurais aucun regret car j’aurais essayé. Mais me
faire enculer gentiment, ça non, ce n’est juste pas possible.
En
fait, le monde criminel ressemble beaucoup au monde politique. On peut définir
la politique comme la gestion des rapports de domination, en d’autres termes,
le jeu consiste à se battre pour enculer ou pour ne pas se faire enculer. Et
celui qui se fait enculer n’a qu’à s’en prendre qu’à sa pomme, il n’avait qu’à
s’organiser pour que ça n’arrive pas. Alors, c’est très cliché, caricatural et
simpliste ce que je dis là mais pourtant dans le fond c’est ça.