@Qiroreur
La souveraineté
nationale, telle qu’elle nous est présentée dans la constitution
de la Ve république, est une imposture manifeste voulu par le
Générale De Gaule.
Premier petit rappel, « la
souveraineté nationale est le principe selon lequel la souveraineté
appartient à la nation qui est une entité collective abstraite,
unique et indivisible. La nation ne se limite pas aux seuls citoyens
vivants, mais inclut les citoyens passés et futurs. De ce fait, elle
est supérieure à la somme des individus qui la composent ». La souveraineté
nationale ne pouvant gouverner directement, elle implique un régime
représentatif. Les représentants de la nation sont titulaires d’un
mandat représentatif et œuvrent dans l’intérêt de la nation toute
entière. Chacun représente la nation entière et non ses seuls
électeurs. »
J’ai comme l’impression
aujourd’hui que nos représentants œuvrent plus dans l’intérêt
de leurs électeurs que dans celui de la nation tout entière. Ce qui
m’amène à penser que nous ne sommes plus dans une démocratie
représentative mais plutôt dans une partitocratie. Le parti au
pouvoir ayant obtenu sa légitimité par la mobilisation de son
électorat ne représente que ces électeurs et de ce fait ne peut
représenter la nation.
Deuxième petit rappel,
« la souveraineté quel qu’elle soit, populaire ou nationale,
n’est aucunement une liberté elle est un principe d’autorité
suprême. En matière de politique, la souveraineté est le droit
absolu d’exercer une autorité (législative, judiciaire et/ou
exécutive) sur une région, un pays ou sur un peuple. »
Alors laquelle choisir ?
Je pencherai plutôt vers la souveraineté populaire qui s’oppose
à la souveraineté politique par le fait que comme l’énonçait
JJ ROUSSEAU « la souveraineté appartient au peuple et chaque
citoyen en détient une part ( le souverain n’est formé que des
particuliers qui le composent), elle est la "totalité concrète
des individus ».