L’diot n’est pas toujours celui
qu’on croit.
Chez Dostoïevski l’idée mère de
l’Idiot est celle-ci : "un cerveau, atteint dans quelques-uns
des ressorts que nous considérons comme essentiels, et qui ne nous
servent que pour le mal, peut rester supérieur aux autres
intellectuellement et moralement, – moralement" surtout chez
Jean-Edern Hallier."
D’autre part d’un point de vue politique : "la
nostalgie des affrontements idéologiques du XX siècle démontre
que la concentration de certaines sociétés sur leur passé peut
devenir particulièrement manifeste quand les évocations d’un âge
d’or passé se font de plus en plus fréquentes".
Raoul Girardet a analysé le caractère
amplement mythique de ce dernier thème, que l’on nomme souvent « la
nostalgie des origines ».