Disons que c’est une des nombreuses conséquences de l’horloge électronique qui impose son rythme à la biologique sans le temps d’adaptation nécessaire à tenter de faire du vivant, des robots marchandises, ça s’est diablement accéléré en 20 ans, overdoses d’informations, exigences de plus en plus rudes et sauvage à tous les niveaux pour accéder à une place au soleil, avoir une vie agréable, s’élever socialement quand on part du bas de l’échelle, trouver une femme, respecter la cellule familiale dans un monde individuel ou seul le pognon fait foi, être obsolète de plus en plus tôt, 60 ans, puis 50 hier, 40 ans aujourd’hui, et demain ?

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Je ne sais pas si les jeunes générations s’adapteront plus facilement que nous à ce train d’enfer, peut être que oui après tout, pourquoi pas, l’humain s’adapte à plein de conditions hostiles à priori, mais dans ce cas, ce n’est pas le monde que j’aurai aimé connaître et celui dont je rêvais plus jeune, bienvenu à Gattaca, c’est un bon film mais une mauvaise réalité, faut dire qu’on nous a bien entubés dans les années 70 et leurs visions optimistes de babas cools sur le retour qu’on irait vers un monde meilleur, ah oui ? Meilleur pour qui ? Pour de moins en moins de monde, vaut mieux naître riche au départ sinon c’est le ticket one shot pour les galères et comme l’argent ne fait pas le bonheur, l’humanité préfère vivre de plus en plus nombreuse, entassés les uns sur les autres, mais de plus en plus malheureuse, c’est un shoah, il y en avait d’autres, peut être changera t’elle d’optique dans le futur, seuls les imbéciles ne changent pas d’avis paraît il, je suis un imbécile...