Je suis venu en curieux mais surtout en défenseur des valeurs de la gauche authentique toujours vigilant face à la menace fasciste et je ne peux que verser des larmes de découragement à la vision de ce documentaire sur les jeunes censés prendre ma relève car je me fais vieux, très vieux, vous savez, les bras m’en tombent, le dépit m’envahit comme une vague nauséabonde de peste rouge-brune sortie tout droit du ventre de la bête immonde encore fécond qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire.
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Mais qu’est ce que c’est que ces sous hommes qui se prennent pour des braves ? On entend celui qui, je pense, est le chef des armées de cette bande de puceaux nourris au lait en poudre, Sonny à lunettes là, parler de stratégie, espérer qu’il n’y aie pas, je cite : "Un autre Clément Méric" ce jeune inconscient qui, se croyant invincible après une leucémie vaincue, a cru bon au sortir de l’hôpital, à la place de remercier les dieux de la gauche authentique de lui avoir donné une seconde chance, va tendre des embuscades à des nazis quatre fois plus gros que lui, mon sonotone s’est grillé en devant me faire parvenir de telles énormités imbéciles de la part de ce garnement, ce galopin, ce galapiat qui devrait aller illico apprendre la rudesse de la vie de travailleur et suer de tous ses pores pour acquérir les bases d’un militantisme de bon aloi au lieu de s’enivrer de mauvaise bière hollandaise en canettes tout en fumant du tabac importé qui n’a plus rien à voir avec celui que l’on cultivait en douce sous l’occupation, te lui foutrait de ces branlées à ce jeune arrogant immature, moi. Heureusement pour lui qu’il n’est pas mon arrière petit fils car je lui ferais passer le goût du luxe capitaliste selon les bonnes vieilles valeurs et méthodes de la gauche authentique, au gnouf, en bas, dans ma cave au pain sec et à l’eau sans autorisation de sortir avant qu’il se décide à aller trimer comme un âne sur un chantier ou à l’usine, parole de Constant. Car chez les Danlerreur on ne badine pas avec le travail, on le respecte, on le fait et avec le sourire, sans se plaindre sous les coups des contremaîtres, on se tait et après quand on a gagné une place dans la hiérarchie on commence lentement à se permettre de la ramener et jouer un peu au chef de guerre.
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C’est tout le problème des dégénérés de jeunes d’aujourd’hui, à force de les nourrir directement dans le bec, ils font plus aucun effort, tout leur est dû, t’enverrais tout ça au goulag moi, ou sur le front de l’est, comme moi, en 42, dans la division Charlemagne pour servir les valeurs de la gauche authentique cré bon dieu ! Bande de salsifis en chemise sans bras ni jambe qui viennent jouer les caïds, une ristournée de ceinturon au cul et au lit sans manger ni boire que je te leur foutrais moi à ces fillettes.
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Des culs de bébés et ça veut faire chier les nazis de 140 kilos avec leurs hublots sur le nez, leurs coupe de hippies et leurs musiques de yéyés, ils se croient où ces guignols ? Au cirque ? Plus de respect pour les valeurs de la gauche authentique, de la cause noble et humaniste universelle, des responsabilités lourdes qui leur incombent, sales trouffions de bouse, va ! 5 ans à la légion leurs feraient pas de mal à ces gredins ! Crénom de crénom de crénom de dieu va...
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Et c’est ça qui doit prendre ma relève, seigneur de seigneur de seigneur de bon dieu de crénom de foutraque de zinzins... AH ça valait bien la peine qu’on se crève la paillasse pour engendrer cette génération de jeanfoutres, de foutriquets, de baltimbales, de gémiards de mioches... Mais avortez les ces étrons crénom de crénom de crénom de dieu de bon dieu de bouse va !
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Aaaaaahg mon pacemaker... Foutraques va... Galopins galopins !!!!