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Joe Chip Joe Chip 10 octobre 2017 10:50

@Croa

L’erreur c’est justement d’opposer les dimensions religieuses, économico-sociales et psychologiques (comme si elles étaient mutuellement exclusives) au lieu de les articuler.

Il est évident qu’il n’existe pas un prototype parfait d’islamiste radical (éducation islamique, pratique assidue et rigoriste, etc.) qui permettrait d’exclure tous les autres (semi-délinquant radicalisé, "aventurier"...) du champ de la radicalité islamique. Cet argument purement rhétorique rappelle un peu le déni dans lesquels les communistes et les marxistes étaient tombés dans les années 60-70 par rapport aux crimes commis au nom du socialisme. Et les accusés étaient d’ailleurs déjà les mêmes : méchants capitalistes, occidentaux, colons, juifs, etc.  

Chez certains, le facteur religieux est déclencheur (et là il faut quand même se demander pourquoi ça tombe toujours sur l’Islam ?), chez d’autres l’endoctrinement religieux prédomine. En France, le ressentiment engendré par la colonisation est clairement un facteur clé dans la radicalisation de nombreux maghrébins. Quant à l’aspect psychopathologique, c’est au mieux une corrélation, ces attaques de "déséquilibrés" n’existaient pas avant la période 2014-2015. Et on peut d’ailleurs se demander si dans certains cas l’aspect psychopathologique n’est pas induit par certains comportements ou certaines attitudes liées à la religion - notamment à l’égard de la sexualité.

Mais en Allemagne, en Suède, au Pakistan, en Turquie ? Ce sont tous de pauvres marginaux en rupture sociale ? Le seul point commun que l’on retrouve à chaque fois, c’est la religion.




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