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Nigari Nigari 15 octobre 2017 21:58

Deux Esprits oppose ?s se disputent l’empire du monde. Commence ?e dans le ciel, la guerre s’est perpe ?tue ?e sur la terre. Isai ?e et saint Jean la de ?crivent. Saint Paul nous dit que c’est contre le de ?mon que nous avons a ? lutter. Notre Seigneur Lui-me ?me annonce qu’Il n’est venu sur la terre que pour de ?truire le re ?gne du de ?mon. Nous ne mettons pas aux prises ces deux Esprits, ils y sont ; nous n’inventons pas le fait, nous le constatons. Comme il est impossible de connai ?tre la re ?demption sans connai ?tre la chute ; de me ?me, il est impossible de faire connai ?tre l’Esprit du bien, sans faire connai ?tre l’Esprit du mal. A peine avons-nous dit l’existence du Saint-Esprit, que nous sommes oblige ? de parler de Satan, dont la noire figure apparai ?t comme l’ombre a ? co ?te ? de la lumie ?re.

L’existence de ces deux Esprits suppose celle d’un monde supe ?rieur au no ?tre, la division de ce monde en deux camps ennemis, ainsi que son action permanente, libre et universelle sur le monde infe ?rieur. La re ?alite ? de ces trois faits e ?tablie, nous constatons la personnalite ? de l’Esprit mauvais, sa chute, la cause et les conse ?quences de sa chute, par conse ?quent l’origine historique du mal.

Les deux Esprits ne sont pas demeure ?s dans des re ?gions inaccessibles a ? l’homme, e ?trangers a ? ce qui se passe sur la terre. Loin de la ? ; mai ?tres du monde, ils se re ?ve ?lent comme les fondateurs de deux cite ?s : la Cite ? du bien et la Cite ? du mal. Cite ?s visibles, palpables, aussi anciennes que l’homme, aussi e ?tendues que le globe, aussi durables que les sie ?cles, elles renferment dans leur sein le genre humain tout entier, en dec ?a ? et au dela ? du tombeau. La connaissance approfondie de ces deux Cite ?s importe e ?galement a ? l’homme, au chre ?tien, au philosophe, au the ?ologien :

A l’homme, attendu que chaque individu, chaque peuple, chaque e ?poque appartient ne ?cessairement a ? l’une ou a ? l’autre ;

Au chre ?tien, attendu que l’une est la demeure de la vie et le vestibule du ciel ; l’autre, la demeure de la mort et, le vestibule de l’enfer ;

Au philosophe, attendu que la lutte e ?ternelle des deux Cite ?s forme la trame ge ?ne ?rale de l’histoire, et seule rend compte de ce que le monde a vu, de ce qu’il voit, de ce qu’il verra jusqu’a ? la fin, de crimes et de vertus, de prospe ?rite ?s et de revers, de paix et de re ?volutions ;

Au the ?ologien, attendu que les deux Cite ?s, montrant en action l’Esprit du bien et l’Esprit du mal, les font mieux connai ?tre que tous les raisonnements.

Ainsi, les deux Cite ?s sont l’objet d’une e ?tude dont l’importance, peut-e ?tre la nouveaute ?, feront pardonner la longueur.

La formation, l’organisation, le gouvernement, le but de la Cite ? du bien ; son roi, le Saint-Esprit, re ?ve ?le ? par les noms qu’Il porte dans les Livres saints ; ses princes, les bons anges ; leur nature, leurs qualite ?s, leurs hie ?rarchies, leurs ordres, leurs fonctions, la raison des uns et des autres : autant de sujets d’investigations particulie ?res.

Elles sont suivies d’un travail analogue sur la Cite ? du mal. Nous faisons connai ?tre sa formation, son gouvernement, son but ; son roi, Satan, re ?ve ?le ? par ses noms bibliques ; ses princes, les de ?mons ; leurs qualite ?s, leurs hie ?rarchies, leur habitation, leur action sur l’homme et sur les cre ?atures.

Toute cite ? se divise en deux classes : les gouvernants et les gouverne ?s. Apre ?s les princes viennent les citoyens de deux cite ?s : les hommes. Nous montrons leur existence place ?e entre deux arme ?es ennemies qui se la disputent, ainsi que les remparts dont le Saint-Esprit environne la Cite ? du bien, pour empe ?cher l’homme d’en sortir ou le de ?mon d’y pe ?ne ?trer.

Connai ?tre les deux Cite ?s en elles-me ?mes et dans leur existence me ?taphysique, ne suffit pas a ? nos besoins : il faut les voir en action. De la ?, l’histoire religieuse, sociale, politique et contemporaine de l’une et de l’autre. Ce tableau embrasse, dans ses causes intimes, toute l’histoire de l’humanite ?  : nous n’avons pu que l’e ?baucher. Ne ?anmoins, notre esquisse met en relief le point capital, c’est-a ?-dire le paralle ?lisme effrayant qui existe entre la Cite ? du bien et la Cite ? du mal, entre l’œuvre divine pour sauver l’homme, et l’œuvre satanique pour le perdre. Exposer ce paralle ?lisme non seulement dans son ensemble, mais encore dans ses principaux traits, nous a semble ? le meilleur moyen de de ?masquer l’Esprit de te ?ne ?bres et de faire sentir vivement au monde actuel, incre ?dule ou le ?ger, la pre ?sence permanente et l’action multiforme de son plus redoutable ennemi.

De la ? re ?sulte, e ?vidente comme la lumie ?re, l’obligation perpe ?tuelle et perpe ?tuellement impe ?rieuse ou ? nous sommes tous, peuples et individus, de nous tenir sur nos gardes, et, sous peine de mort, de rester ou de nous replacer sous l’empire du Saint-Esprit.

 Source : "Le Traité du Saint-Esprit, Vol 1" - Mgr Gaume




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