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Nigari Nigari 11 novembre 2017 14:11

(Suite)

Une étude ("Dissociative disorder among psychiatric patients" - T.Lipsanen, J.Korkeila, P.Pelolta, J.Ja ?rvinen, K.Langen, H.Lauerma, Eur Psychiatry 2004) menée avec la Dissociative Experience Scale a montré que 21 % des patients psychiatriques hospitalisés et 13 % des patients psychiatriques non hospitalisés présentent un score dissociatif supérieur au seuil pathologique. Ils en concluent que les troubles dissociatifs sont encore nettement sous-diagnostiqués ("Dissociation et passage a ? l’acte violent : une revue de litte ?rature" - Je ?re ?mie Vandevoorde, Peggy Le Borgne, 2014) . Dans une étude intitulée "Dissociation and Schizophrenia" parue en 2004 dans le journal "Trauma and Dissociation", le Dr. Colin Ross et le Dr. Benjamin Keyes ont évalué les symptômes dissociatifs dans un groupe de 60 individus traités pour une schizophrénie. Ils ont trouvé que 36 sujets présentaient des caractéristiques dissociatives importantes, soit 60 % de leur échantillon. Ces symptômes dissociatifs étaient accompagnés d’un taux élevé de traumatismes dans l’enfance ainsi que d’importants troubles tels que la dépression, le trouble de la personnalité limite (Borderline) ou encore le T.D.I.. Que ce soit dans le cas du T.D.I. ou de la schizophrénie, la dissociation est quelque chose de sous-jacent, tout comme l’origine traumatique de ces troubles de la personnalité.

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En dépit des études qui ont clairement montré le lien entre troubles psychotiques et troubles dissociatifs, on remarque un fort déclin de l’utilisation du diagnostic de troubles dissociatifs. Ce déclin s’expliquerait notamment par l’introduction du terme "schizophrénie" pour décrire les patients montrant ce type de symptômes. Entre 1911 et 1927, le nombre de cas rapportés de personnalité multiple, aujourd’hui nommé T.D.I., a diminué de près de la moitié suite au remplacement du terme "dementia preacox" par "schizophrénie" par le psychiatre suisse Eugen Bleuler. Le Dr. Rosenbaum explique cela en détail dans son article "The role of the term schizophrenia in the décline of diagnoses of multiple personality" (le rôle du terme schizophrénie dans le déclin du diagnostic de personnalité multiple). Dans "Oxford Textbook of Psychopathology", Paul H. Blaney nous apprend qu’une recherche sur PubMed (le principal moteur de recherche de données bibliographiques de l’ensemble des domaines de spécialisation de la biologie et de la médecine) liée à la schizophrénie génère un résultat de 25 421 articles, tandis qu’une recherche liée au T.D.I. ne donne que 73 publications…

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Depuis plus de 80 ans, la Franc-maçonnerie a investie des millions dans la recherche sur la "dementia preacox", dite "schizophrénie" - qui comme nous venons de le voir est bien souvent causée par de sévères troubles dissociatifs - Pour quels résultats thérapeutiques ?? Les patients diagnostiqués de nos jours avec une "schizophrénie" se retrouvent sous une lourde médication chimique au profit des laboratoires pharmaceutiques (voir ce témoignage). Le pouvoir décisionnel des hautes loges maçonniques n’en a que faire du bien-être des "schizophrènes"… Par contre, lorsque l’on sait que la "schizophrénie" est liée à bien des égards au trouble de la personnalité multiple ou trouble dissociatif de l’identité, voir à la possession, dont sont atteints la plupart des survivants d’abus rituels et de contrôle mental, on commence à comprendre l’intérêt du lobby maçonnique à y investir pour contrôler et orienter les recherches dans ce domaine… notamment celles qui évincent le diagnostic de TDI au profit d’une "schizophrénie fourre-tout" ainsi que toute origine traumatique au profit d’une origine uniquement génétique.

 Source : http://mk-polis2.eklablog.com/franc-maconnerie-et-schizophrenie-dr-jekyll-mr-hyde-a128493960




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