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Une étude ("Dissociative disorder among psychiatric patients" - T.Lipsanen, J.Korkeila, P.Pelolta, J.Ja ?rvinen, K.Langen, H.Lauerma, Eur Psychiatry 2004) menée avec la Dissociative Experience Scale
a montré que 21 % des patients psychiatriques hospitalisés et 13 % des
patients psychiatriques non hospitalisés présentent un score dissociatif
supérieur au seuil pathologique. Ils en concluent que les troubles
dissociatifs sont encore nettement sous-diagnostiqués ("Dissociation et passage a ? l’acte violent : une revue de litte ?rature" - Je ?re ?mie Vandevoorde, Peggy Le Borgne, 2014)
. Dans une étude
intitulée "Dissociation and Schizophrenia" parue en 2004 dans le journal
"Trauma and Dissociation", le Dr. Colin Ross et le Dr. Benjamin Keyes
ont évalué les symptômes dissociatifs dans un groupe de 60 individus
traités pour une schizophrénie. Ils ont trouvé que 36 sujets
présentaient des caractéristiques dissociatives importantes, soit 60 %
de leur échantillon. Ces symptômes dissociatifs étaient accompagnés d’un
taux élevé de traumatismes dans l’enfance ainsi que d’importants
troubles tels que la dépression, le trouble de la personnalité limite
(Borderline) ou encore le T.D.I.. Que ce soit dans le cas du T.D.I. ou
de la schizophrénie, la dissociation est quelque chose de sous-jacent,
tout comme l’origine traumatique de ces troubles de la personnalité.
.
En dépit des études qui ont clairement
montré le lien entre troubles psychotiques et troubles dissociatifs, on
remarque un fort déclin de l’utilisation du diagnostic de troubles
dissociatifs. Ce déclin s’expliquerait notamment par l’introduction du
terme "schizophrénie" pour décrire les patients montrant ce type de
symptômes. Entre 1911 et 1927, le nombre de cas rapportés de
personnalité multiple, aujourd’hui nommé T.D.I., a diminué de près de la
moitié suite au remplacement du terme "dementia preacox" par "schizophrénie" par le psychiatre suisse Eugen Bleuler. Le Dr. Rosenbaum explique cela en détail dans son article "The role of the term schizophrenia in the décline of diagnoses of multiple personality" (le rôle du terme schizophrénie dans le déclin du diagnostic de personnalité multiple). Dans "Oxford Textbook of Psychopathology",
Paul H. Blaney nous apprend qu’une recherche sur PubMed (le principal
moteur de recherche de données bibliographiques de l’ensemble des
domaines de spécialisation de la biologie et de la médecine) liée à la
schizophrénie génère un résultat de 25 421 articles, tandis qu’une
recherche liée au T.D.I. ne donne que 73 publications…
.
Depuis plus de 80 ans, la Franc-maçonnerie a investie des millions dans la recherche sur la "dementia preacox", dite "schizophrénie" - qui
comme nous venons de le voir est bien souvent causée par de sévères
troubles dissociatifs - Pour quels résultats thérapeutiques ?? Les
patients diagnostiqués de nos jours avec une "schizophrénie" se
retrouvent sous une lourde médication chimique au profit des
laboratoires pharmaceutiques (voir ce témoignage).
Le pouvoir décisionnel des hautes loges maçonniques n’en a que faire du
bien-être des "schizophrènes"… Par contre, lorsque l’on sait que la
"schizophrénie" est liée à bien des égards au trouble de la personnalité
multiple ou trouble dissociatif de l’identité, voir à la possession,
dont sont atteints la plupart des survivants d’abus rituels et de
contrôle mental, on commence à comprendre l’intérêt du lobby maçonnique à
y investir pour contrôler et orienter les recherches dans ce domaine…
notamment celles qui évincent le diagnostic de TDI au profit d’une
"schizophrénie fourre-tout" ainsi que toute origine traumatique au
profit d’une origine uniquement génétique.
Source : http://mk-polis2.eklablog.com/franc-maconnerie-et-schizophrenie-dr-jekyll-mr-hyde-a128493960