Dans un
article que j’ai lu récemment, l’auteur expliquait le triste destin des « monovilles »
(villes mono industrielles dont l’activité repose sur une seule industrie et dont les habitants
n’ont qu’une seule compétence à l’exemple de Detroit mais aussi Florange, Turin
etc) par l’obsolescence des productions de masse en silo, où la grande
entreprise est le mode courant de recherche de gains de productivité.
La nouvelle révolution industrielle organisée
autour de la technopole du genre « silicon valley » repose sur des
activités à plus forte intensité technologique, diversifiées, avec des
connexions en réseau d’entreprises moyennes où l’innovation et la diffusion de
la connaissance jouent un rôle critique.
La reconversion des monovilles est un
problème qui se pose aussi en Russie, elles comptent pour 30 % du PIB russe et
constituent comme aux USA des boulets économiques et budgétaires.