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Gollum Gollum 24 novembre 2017 12:18

@ ????

À partir de quand la technologie empiète sur le vivant ? Où est la ligne rouge ? 

Ben c’est très simple. Il faut que la technologie fournisse des déchets complètements biodégradables à 100 %. Et qu’elle ait un impact minimal sur l’environnement. Cela impose de penser de façon globale ce qui est contradictoire. En effet la pensée est adaptée au local pas au global. Parce que le global c’est l’infini et que la pensée est incapable d’intégrer une infinité de paramètres..

Il y a donc un sacré défi. Le mieux je l’ai déjà dit mille fois c’est de changer de logique. Abandonner la logique d’Aristote qui est mortifère pour le Vivant mais très bien adaptée aux sciences, à la technique et à la machine.. pour adopter une logique quadripolaire dialectique de type taoïste, une logique floue, bien plus adaptée au Vivant..

La technique inventée par l’homme est le fruit d’un intellect qui isole les choses les unes des autres. D’où des impacts désastreux. On fabrique du plastique sans penser que cette saloperie n’est pas biodégradable et qu’en se fragmentant le plancton l’ingère et meurt. L’intellect humain, celui hérité de Descartes est myope.

Quand le Vivant crée de la technique il est d’une part beaucoup plus efficace et d’autre part sans impact majeur sur le reste.. Comme si le Vivant était spontanément global. Bien évidemment il faudrait connaitre les mécanismes qui font que le Vivant sait faire du technique sans impact environnemental désastreux. Peut-être que la MQ au niveau de l’ADN ?

Sinon d’accord que l’essor de la technique va de pair avec la matérialisation, la marchandisation, le tout économique.. Il y a une logique interne à tout cela ce qu’avait très bien perçu Guénon raison pour laquelle il fut un penseur majeur. 

Et effectivement c’est le règne de l’homme séparé… déconnecté.. du Vivant. Connecté aux robots et aux gadgets mais déconnecté de la Vie.

Si l’on veut bien entendre par ce terme un savoir-faire qui a toujours existé, et non qui soit une production du XXè siècle sorti du cerveau de deux Australiens ou Américains…

Là pas d’accord. Ce savoir-faire n’a pas toujours existé. Le paysan d’autrefois labourait la terre. Le permaculteur ne laboure pas. Il travaille un minimum. Pas de charrue. Beaucoup d’observations et de synergie. On raisonne global. On renforce l’existant par une biodiversité maximale. On soigne la microfaune et la microflore. Le paysan d’autrefois ne savait même pas que ça existait.. C’est là où l’on voit que la modernité n’a pas que des désavantages.. La biologie sert à quelque chose.

C’est là encore problématique

Pourquoi ? C’est le seul mouvement d’ampleur aujourd’hui qui voit les choses de façon globale, taoïste.. C’est une révolution majeure. Alors que l’homme d’aujourd’hui est activiste (le fameux volontarisme crispé et pseudo-viril) le permaculteur pratique la Gelassenheit. Le laisser faire, le laisser vivre et devenir.. Et ça marche, très bien même.

Le Moyen-Âge est tout à fait unique, il marque justement un « arrêt » dans l’avancée de l’Âge de fer. 

Bien d’accord.

L’autre partie du savoir, l’épistémè, s’intéresse au « pourquoi ». C’est le savoir « noble ». 

Bien d’accord aussi. Et c’est la raison pour laquelle notre époque n’est pas une époque noble. Mais l’époque de la médiocrité.




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