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Et Hop ! 27 novembre 2017 01:57

@maQiavel : Pierre Chaunu avait publié le chiffre de 220 000, et 117 000 qui est un minimum, c’est encore un chiffre énorme, pour une région si petite, et en si peu de temps. 

En France c’est un record absolu depuis les dix années des Chevauchées du Prince Noir et la Guerre des Gaules. Pour trouver pire dans le reste de l’Europe, il doit y avoir les guerres protestantes : les guerres des Frères Moraves, la Guerre de Trente ans et la Conquête de l’Irlande par Cromwell, mais ce n’était pas une guère entre États, c’était une guerre contre les populations, faite par des protestants farouchement ... anti-militaristes.

Sans remonter au combat des Trente, où le nombre de morts dans la guerre entre la France et l’Angleterre ne pouvait pas dépasser 60 morts si tout le monde avait été tué, et en sautant le règne de Louis XVI qui ne comporte pas de guerre (en dehors de celle d’Amérique qui ne respectait pas les lois de la guerre), les batailles des règnes de Louis XV et des Louis XIV ont fait peu de morts. L’affaire du Palatinat et l’importance des dragonnades ont été énormément exagérées par la propagande protestante dans les gazettes et les livres de l’époque qui étaient imprimés à Genève et à La Haye, et qui ont été repris sous Guizot comme des documents historiques. 

Les guerres qui étaient faites par des militaires, aux époques avant la Révolution où il n’y avait pas de conscription, faisaient très peu de morts. C’était des conflits entre États qui se réglaient par champions interposés, avec des règles très codifiées et de rituels très précis qui donnaient sa légitimité au résultat. C’était la guerre en dentelle, comme aux échecs, on arrêtait les combats dès qu’il était évident qu’un camp avait le dessus. Déjà en 451, Aetius avait proposé à Attila de l’affronter dans un combat singulier pour épargner le sang des guerriers.

La création de la Garde nationale et l’’encadrement des armées révolutionnaires était fait par des nobles très aguerris qui avaient fait la guerre d’Amérique, guerre à laquelles les Anglais avaient donné une tournure de guerre d’extermination et qui était connue comme la Guerre des frontières. C’était une guerre contre des populations de colons qui en cas de victoire, étaient expulsées ou exterminées pour reprendre le territoire. C’était une guerre de population. Pour La Fayette et ses sbires comme les frères Lameth, la Révolution était la suite de la guerre de libération de l’Amérique, elle devait se continuer dan stouts l’Europe pour combattre la royauté qu’il qualifiait de "papisme politique". En face, les armées régulières étaient commandés par les nobles du règne sans guerre de Louis XVI, ceux qui ont émigré.

C’était la conséquence de la séparation entre militaires et civils, issue de la loi de la guerre édictée en 989 au Concile de Charroux par Gerbart d’Aurillac : les civils et les clercs ne doivent pas se mêler mêler de la guerre, et les militaires ne doivent pas s’en prendre aux civils et aux clercs. C’était la conséquence du fait que les officiers étaient recrutés dans la classe noble qui était très éduquée pour remporte la victoire avec honneur, et non par tous les moyens.

Seuls les nobles devaient le service militaire, sa généralisation par la Bourgoisie à toute la population est une des causes des tueries de masse qui commencent avec la Révolution française, se continuent sous l’Empire jusqu’à ce que Louis XVIII mette fin à la conscription, qui est rétablie en 1845, supprimée par Napoléon III ; les tueries de masse recommencent avec le rétablissement de la conscription par la IIIe République, ses guerres de conquête coloniale et ses deux guerres mondiales. La République française qui est faite sur le modèle de celles de Genève, des Provinces-Unies et de Cromwell, par sur celles de Gène, de Pise, de Florence et de Venise, c’est le régime de la Bourgoisie qui évince par la violence la Noblesse, ce qui la prive de l’arme de métier qu’elle remplace par une armée de conscrits commandés par des bourgeois comme Carnot, Thureau, Westermann, Hoche, et autres représentants en mission.

Sur le fonds de l’article, il n’y a pas eu de génocide au sens stricte d’un programme qui aurait voulu supprimer entièrement le peuple vendéen considéré comme un ’’genos’’, une race (et non comme un ’’ethos’’). Mais il n’y en a pas non plus eu dans le cas jugé par Nuremberg. Sinon pourquoi les Allemands auraient-ils prévu de ne déporter que les adultes et pas les enfants ? Pourquoi auraient-ils laisse des enfants naître dans les camps dits d’extermination ? Pourquoi aurait-il pris des accords avec le mouvement sionistes pour favoriser le plus possible les migrations vers Israël ? D’ailleurs la population juive mondiale a très faiblement diminué pendant la période 1942-1945. Donc soit il n’y a aucun génocide, ni en Allemagne ni en Vendée, soit il y en a eu dan sel deux. Le génocide des Indiens d’Amérique est avéré, il y a toute une littérature officielle, et il s’est réalisé.

La Vendée n’est pas une exception, les massacres pendant la Révolution ont été généralisés, c’est une prise de pouvoir faite par la violence une très faible minorité (la bourgeoisie dans un pays très majoritairement rural) qui débouche forcément sur un regain de violence pour se maintenir au pouvoir lorsque la période de sidération est passée et que le désastre devient évident.




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