La plupart des "œuvres" d’art contemporain sont une forme d’expression par procuration. L’artiste, n’ayant rien à dire et de toutes façons aucun talent ni technique pour dire quoi que ce soit, pond une grosse merde.
Et la-dessus arrive l’ "amateur" éclairé, tout enduit de culture et de snobisme, prétentieux et supposément intellectuellement supérieur. Et lui, le cultivé bobo mondain, va trouver un sens à la grosse merde. Et même plusieurs sens. Des tas de sens. Et il va pérorer, étaler sa confiture culturelle, trouver des références croisées entre cette merde et des tas d’autres, citer des noms, des tendances, des NYC, TYO, LON où il vu des merdes.
Il est fier l’’ "amateur", et son égo s’est enflé à s’écouter parler.
La vertu première d’une grande partie de l’art moderne : donner une légitimité aux petites vanités.