Moi j’ai
bien aimé ce témoignage.
Déjà il dit
une évidence que les partisans occidentaux de Bachar n’aiment pas entendre, à
savoir que le régime syrien est mafieux, c’est quelque chose de connu depuis l’époque
de Hafez el-Assad, même l’Irak de Saddam
était moins corrompu, c’est pour dire. Et comme le dit ce journaliste, si les
Syriens soutiennent aujourd’hui majoritairement Bachar, ce n’est pas par amour
du régime mais tout simplement parce que son maintien est la moins pire des
alternatives.
Par ailleurs,
ce que dit ce journaliste sur le banditisme des Chabiha et le pitoyable état de
l’armée syrienne au début de la guerre a été rapporté par de nombreux analystes
militaires, sans les milices chiites aux ordres de l’Iran mais surtout sans le Hezbollah,
elle n’aurait jamais tenu le choc. Garde républicaine mise à part, les capacités
opérationnelles des troupes conventionnelles n’étaient pas à la hauteur de l’enjeu.
Quant à Meyssan,
à mes yeux ce n’est pas un journaliste, c’est un propagandiste au service de ce
régime, un manipulateur capable de tordre les faits ou d’en inventer de toute
pièce pour qu’ils collent à son récit de
la situation.