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Jean Keim Jean Keim 26 janvier 2018 09:48

Le témoignage me semble vrai parce qu’il ne prend pas parti pour un camp quelconque mais qu’avant tout il exprime la souffrance des populations syriennes.


Dans ce conflit on peut voir deux aspects, d’abord celui des gens qu’ils soient des habitants, des étrangers, des combattants, il s’agit d’êtres humains qui se comportent suivant leur inclination, leurs émotions et leurs intérêts, qu’ils soient simplement de survivre ou idéologiques y compris religieux ; ensuite il y a la guerre, on entend parler d’une quantité phénoménale d’armes livrées dans un flot continu, cela est évident sinon le conflit s’arrêterait, alors là il n’est plus question des gens mais d’une activité économique incroyablement juteuse, le commerce des armes.

L’industrie de l’armement est très puissante, très active, mobilise des moyens matériels et humains gigantesques, sa pérennité et sa soif de profit ont besoin de la guerre, sans conflit donc sans consommation d’arme sa production ne peut s’écouler, alors non seulement il y a la conception des armes et leur vente mais il y a également la création de foyers de guerre pour faire tourner le système.

Toute cette organisation est ce que certains appellent le complexe militaro-industriel, il est étasunien, russe, français, anglais, allemand..., son terrain de jeu est la planète toute entière, une vie humaine ne vaut rien pour lui, il existe sous des échelles différentes depuis la nuit des temps et notre participation à son existence, ne serait-ce que comme salarié, fait de nous des complices et des responsables.
 



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