@Jean Robin : Vous avez raison.

Mais on lit sur la page Édit de Mérindol : " Au lieu de se soumettre, les vaudois prirent les armes et se saisirent, après avoir ravagé tout le plat pays, de châteaux et des lieux forts dans les montagnes et dans les bois, pour s’y défendre contre la justice, si l’on entreprenait d’exécuter contre eux l’édit du roi. "

Les gens du roi ont ouvert une information, le Parlement d’Aix a instruit et pris un arrêté condamnant par contumace 11 vaudois habitants de Mérindol convaincus d’avoir été les chefs de cette rébellion en bandes armée, ce qui était un crime de lèse-majesté, toujours puni de la destruction des maisons et châteaux des coupables. Le roi leur a accordé des lettres de grâce, et trois ans après il aurait demandé au parlement d’Aix de procéder à nouveau contre eux en exécutant la sentence. C’est certainement parce qu’il y a eu à nouveau des dévastations, et pas du tout comme il est dit pour d’obscures causes diplomatiques internationales, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas de Luthériens, mais de Vaudois plus ou moins affilés à Calvin. C’est le devoir du roi d’assurer la paix et la justice dans ses États en faisant cesser les violences et les opressions.