• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


En réponse à :


1 vote
Mahler 22 février 2018 22:00

@Jean Robin

Ben oui robespierre était pour les droits de l’homme, en quoi ça en fait un saint ou pas ? Aucun rapport robespierre a acculé d’une révolution avec une guerre civile, vous savez ce que c’est qu’une guerre civile ? De Gaulle était monarchiste, pourtant il n’a pas restaurer la monarchie, pourquoi à votre avis ? Dans la vie on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut. Staline n’était pas communiste(il a interdit et censuré des œuvres de marx), Lénine et marx oui. Pol Pot y’a pas pu évident qu’il était pas communiste, il était rousseauiste, vouait un culte à rousseau et détestait tout ce que marx promouvait car la ville et l’industrie c’est le péché, le mal, la décadence et la dépravation. Osez me dire que Marx s’appuie sur les paysans et qu’il propose dans son projet communiste le retour à la campagne ? Autant Staline industrialise son pays donc totalement crédible de base de le penser communiste, autant pol pot détruit la ville et l’industrie, c’est un réactionnaire.

Une citation de marx montrant où il critiquait déjà l’URSS et en quoi staline n’est pas communiste(en tout cas pas au sens de marx) : "1° Le communisme, sous sa première forme, est une simple généralisation et un parachèvement de ce rapport. Comme tel, il apparaît sous un double aspect. D’une part, la domination de la propriété matérielle est si grande qu’il veut anéantir tout ce qui n’est pas susceptible d’être possédé par tous comme propriété privée ; la possession physique immédiate est l’unique but de sa vie et de son existence ; la condition du travailleur n’est pas abolie, elle est étendu à tous les hommes : il veut faire, de manière violente, abstraction du talent, etc. ; la condition de la propriété privée demeure le rapport de la communauté au monde des choses. D’autre part, tendant à opposer à la propriété privée la propriété privée universelle, ce mouvement trouve son expression bestiale dans le fait d’opposer au mariage (qui est certes une forme de la propriété privée exclusive) la communauté des femmes où, sans plus, la femme devient une propriété collective et ordinaire. Cette idée de la communauté des femmes constitue, à n’en pas douter, le secret révélé d’un communisme qui est encore tout vulgarité et instinct. De même que la femme passe du mariage à la prostitution universelle, de même tout l’univers de la richesse, c’est à dire la nature objective de l’homme, passe de son mariage exclusive avec le propriétaire privé, à l’état de prostitution universelle avec la communauté. En niant partout la personnalité de l’homme, ce communisme là n’est autre que l’expression conséquente de la propriété privée, qui est elle même cette négation. L’envie générale s’érigeant en puissance est la forme dissimulée de la cupidité rétablie, qui se réalise ainsi de manière détournée. L’idée inhérente à toute propriété privée considérée en soit est avant tout dirigée contre la propriété privée la plus riche ; elle se manifeste comme une envie à tout ramener à un même niveau et devenant de la sorte la source de la concurrence. Le communiste vulgaire ne fait que parachever cette envie et ce nivellement en imaginant un minimum. Il applique [aux besoins] une mesure déterminée, limitée. L’abolition de la propriété privée n’y est point une appropriation réelle puisqu’elle implique la négation abstraite de toute la sphère de la culture et de la civilisation, le retour à une simplicité peu naturelle d’homme dépourvu et sans désirs, qui non seulement ne se situ pas au delà de la propriété privée, mais qui n’y est même pas encore parvenu.

Il s’agit là d’une simple communauté du travail où règne l’égalité du salaire payé par le capital collectif, par la communauté, en tant que capitaliste universel. Les deux aspects du rapport sont élevés à une généralité chimérique, le travail en tant que catégories où chacun a sa place, et le capital en tant qu’universalité et puissance reconnu de la communauté.

Le premier dépassement positif de la propriété privée, le communisme vulgaire, n’est qu’une manifestation de l’ignominie de la propriété privée, qui tend à s’imposer comme la communauté positive.

Le mouvement de l’histoire est conçu et devenu conscient dans sa totalité ; il est l’acte de genèse réelle de ce communisme là – l’acte de naissance de son existence empirique ; il est aussi, pour les consciences qui le pensent, la compréhension et le savoir du mouvement dans son devenir. En revanche, le communisme inachevé se cherche une justification historique, un argument parmi les phénomènes isolés de l’histoire contraires à la propriété privée, pour les retenir, en détachant tels moments du mouvement (Cabet, Villegardelle, etc., aiment à enfourcher ce dada) comme preuve de son historicité authentique. Ce faisant, il démontre que la partie de loin la plus importante de ce mouvement contredit ses affirmations, et que si ce communisme à vraiment existé, son existence passée réfute précisément sa prétention au devenir."-Karl marx dans ses manuscrits de 1844, qui par chance pour Staline n’étaient pas connus à l’époque.





Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON