@Jean Robin
Ben
oui robespierre était pour les droits de l’homme, en quoi ça en
fait un saint ou pas ? Aucun rapport robespierre a acculé d’une
révolution avec une guerre civile, vous savez ce que c’est qu’une
guerre civile ? De Gaulle était monarchiste, pourtant il n’a pas
restaurer la monarchie, pourquoi à votre avis ? Dans la vie on ne
peut pas toujours faire ce que l’on veut. Staline n’était pas
communiste(il a interdit et censuré des œuvres de marx), Lénine et
marx oui. Pol Pot y’a pas pu évident qu’il était pas communiste, il
était rousseauiste, vouait un culte à rousseau et détestait tout
ce que marx promouvait car la ville et l’industrie c’est le péché,
le mal, la décadence et la dépravation. Osez me dire que Marx
s’appuie sur les paysans et qu’il propose dans son projet communiste
le retour à la campagne ? Autant Staline industrialise son pays
donc totalement crédible de base de le penser communiste, autant pol
pot détruit la ville et l’industrie, c’est un réactionnaire.
Une
citation de marx montrant où il critiquait déjà l’URSS et en quoi
staline n’est pas communiste(en tout cas pas au sens de marx) : "1° Le communisme, sous sa première forme, est une simple généralisation et un parachèvement de ce rapport. Comme tel, il apparaît sous un double aspect. D’une part, la domination de la propriété matérielle est si grande qu’il veut anéantir tout ce qui n’est pas susceptible d’être possédé par tous comme propriété privée ; la possession physique immédiate est l’unique but de sa vie et de son existence ; la condition du travailleur n’est pas abolie, elle est étendu à tous les hommes : il veut faire, de manière violente, abstraction du talent, etc. ; la condition de la propriété privée demeure le rapport de la communauté au monde des choses. D’autre part, tendant à opposer à la propriété privée la propriété privée universelle, ce mouvement trouve son expression bestiale dans le fait d’opposer au mariage (qui est certes une forme de la propriété privée exclusive) la communauté des femmes où, sans plus, la femme devient une propriété collective et ordinaire. Cette idée de la communauté des femmes constitue, à n’en pas douter, le secret révélé d’un communisme qui est encore tout vulgarité et instinct. De même que la femme passe du mariage à la prostitution universelle, de même tout l’univers de la richesse, c’est à dire la nature objective de l’homme, passe de son mariage exclusive avec le propriétaire privé, à l’état de prostitution universelle avec la communauté. En
niant partout la personnalité de l’homme, ce communisme là n’est
autre que l’expression conséquente de la propriété privée, qui
est elle même cette négation. L’envie générale s’érigeant en
puissance est la forme dissimulée de la cupidité rétablie, qui se
réalise ainsi de manière détournée. L’idée inhérente à toute
propriété privée considérée en soit est avant tout dirigée
contre la propriété privée la plus riche ; elle se manifeste comme
une envie à tout ramener à un même niveau et devenant de la sorte
la source de la concurrence. Le communiste vulgaire ne fait que
parachever cette envie et ce nivellement en imaginant un minimum.
Il applique [aux besoins] une mesure déterminée, limitée.
L’abolition de la propriété privée n’y est point une
appropriation réelle puisqu’elle implique la négation abstraite
de toute la sphère de la culture et de la civilisation, le
retour à une simplicité peu naturelle d’homme dépourvu et sans
désirs, qui non seulement ne se situ pas au delà de la propriété
privée, mais qui n’y est même pas encore parvenu.
Il s’agit là
d’une simple communauté du travail où règne l’égalité du
salaire payé par le capital collectif, par la communauté, en
tant que capitaliste universel. Les deux aspects du rapport
sont élevés à une généralité chimérique, le travail en tant
que catégories où chacun a sa place, et le capital en tant
qu’universalité et puissance reconnu de la communauté.
Le
premier dépassement positif de la propriété privée, le communisme
vulgaire, n’est qu’une manifestation de l’ignominie
de la propriété privée, qui tend à s’imposer comme la
communauté positive.
Le
mouvement de l’histoire est conçu et devenu conscient dans sa
totalité ; il est l’acte de genèse réelle de ce communisme là –
l’acte de naissance de son existence empirique ; il est aussi, pour
les consciences qui le pensent, la compréhension et le savoir du
mouvement dans son devenir. En revanche, le communisme
inachevé se cherche une justification historique, un argument parmi
les phénomènes isolés de l’histoire contraires à la propriété
privée, pour les retenir, en détachant tels moments du mouvement
(Cabet, Villegardelle, etc.,
aiment à enfourcher ce dada) comme preuve de son
historicité authentique. Ce faisant, il démontre que la partie de
loin la plus importante de ce mouvement contredit ses affirmations,
et que si ce communisme à vraiment existé, son existence passée
réfute précisément sa prétention au devenir."-Karl marx dans ses manuscrits de 1844, qui par chance pour Staline n’étaient pas connus à l’époque.