J’ajouterais ce que j’avais déjà posté ailleurs sur le même sujet :
Extraits du projet de loi (fuitée) :
"Sont donc en cause les contenus d’information liés à l’actualité, même lorsqu’ils ne rapportent pas directement au débat électoral" puis plus long (risible) : "Ne sont pas concernés les contenus visant à promouvoir des biens et services".
Et enfin et surtout : "Lorsque cette convention (c.à.d.
autorisation de diffuser) est demandée par une personne morale contrôlée
au sens du 2° de l’article 41-3 par un Etat étranger ou sous
l’influence de cet Etat le Conseil peut, sous réserve des engagements
internationaux en France, également refuser cette demande si ce service
est susceptible de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la
Nation ou de participer à une entreprise de déstabilisation de ses
institutions, notamment par la diffusion de fausses nouvelles" (donc pas seulement).
=> En clair, si une presse internationale nous apprend des
vérités (même reconnues comme telles) dérangeantes pour notre
gouvernement, elle tombe déjà sous le coup de l’interdiction.
=> Nous devrions être à peu près au niveau de la Chine, question contrôle de la presse, une fois cette loi adoptée.