@Gollum :"Malgré tout on est loin de Spinoza car
tous ces gens sont marqués par le dualisme peu ou prou, même chez les
orthodoxes je pense (j’avoue que je connais mal bien que j’ai lu des
trucs sur Grégoire Palamas il y a peu), et en conséquence, un goût net
pour l’ascétisme."
Je ne suis pas sur que le goût prononcé pour l’ascétisme découle tant d’une obsession du mal ou du péché que de la compréhension de la rélité même du désir qui par nature est une projection dans le futur, qui certes, est source de croissance mais également conséquence d’un manque et l’on sait bien que la joie ou le bonheur véritable (l’accomplissement) ne peut se vivre que dans l’instant présent, dans la complétude.
D’ailleur la question se pose, le désir d’Etre est-il finallement le dernier des désirs ?