Je constate que le sentiment de compétitivité est si fortement inscrit dans notre conscience qu’il en est devenu presque génétique. A l’image du névrosé faisant sa "p’tite marche dominicale" et ne scrutant que son chronomètre, la société humaine a glissé dans un espace dimensionnel régi par l’Heure/mn/sec, donnant ainsi une précision à un temps paraissant augmenté, ce dernier n’est plus cyclique mais mesuré précisément et doit s’exploiter à la virgule près. Je ne vise là que le temps, on pourrait également associer cette observation à toutes les mesures, l’écriture ou les mathématiques par exemple.
Je ne dis pas que l’entraide soit une mauvaise chose, mais toutes proportions gardées on peut aussi entrevoir l’absurde en envisageant le pire, c’est-à-dire entrer dans l’excès. Comme quelqu’un l’a fait remarquer plus haut, dans une société menée par la compétition, les boulets sont exclus c’est un fait, hors que ferait-on dans une société d’entraide universelle de gens réticents à ce système ? ...la chaise électrique ?