Bonjour micnet.
Je partage dans les grandes lignes ce que vous dites dans
votre texte de la société de consommation mais je ne suis pas surpris qu’il
existe des gens capables de sacrifier leurs vies pour les autres.
Je pense que la fracture se situe plus entre des sociétés en
guerre et les sociétés qui ont connues de longues périodes de paix. En temps de guerre,
il y’a une exacerbation de sentiments et de comportements très contradictoires :
c’est un moment dans lequel les actes de cruautés, de barbaries, d’égoïsme, de malveillance,
de lâcheté explosent mais c’est aussi un moment ou explosent les actes de bienfaisance,
de clémence, de solidarité et de courage. Et ce qui peut sembler le plus surprenant,
c’est qu’un individu peut passer d’un extrême à l’autre en un claquement de
doigt selon les nécessités et les circonstances. C’est un moment qui illustre
parfaitement toute la complexité de l’humain, qui n’est ni tout blanc ni tout
noir comme veulent le voir les optimistes et les pessimistes de la nature
humaine.
A l’inverse, dans des sociétés qui ont vécues de longue
période de paix comme les nôtres, ces actes se font plutôt rares. Pas parce qu’il
n’y a pas de gens capables de se comporter ainsi mais parce que ces gens n’ont
pas l’opportunité de se comporter ainsi, généralement ils ne savent même pas qu’ils en
sont capables, raison pour laquelle lorsqu’une société passe de la paix à la guerre,
beaucoup de gens se mettent à faire des choses qu’ils n’imaginaient pas être
capable de faire, dans le meilleur et dans le pire.