@tobor
Désolé pour ma réponse tardive.
Le fait qu’il y ait des collectifs de soutien à l’agriculture
paysanne qui s’opposent aux politiques de l’UE tout en acceptant leurs subsides
n’invalide pas mon affirmation. Car je parlais des antifas et uniquement des
antifas, qui ne sont d’ailleurs pas, pour la plupart, issus de mileux modestes.
Sauf à considérer qu’il y a des antifas parmi les agriculteurs, ce dont je
doute fortement, je dis et je maintiens (jusqu’à preuve du contraire, bien sûr,
car je ne suis pas dogmatique qu’il n’y a pas d’antifas qui s’opposent
à l’Union Européenne en tant que telle et en tant que cause principale de notre
aliénation, c’est-à-dire en tant qu’exécutant non-démocratique des
multinationales.
La réalité est complexe, je ne dis pas le
contraire. En revanche, concernant les antifas, on constate qu’il y a, malgré
leur (possible) diversité, une étrange convergence d’opinion sur des
sujets sociétaux qui servent à occulter, comme par hasard, les problèmes de
fond. Dire, par exemple, qu’on est contre le capitalisme ne veut absolument
rien dire si on ne voit pas ce qui lui confère une « légitimité »
politique, et si on ne voit pas sa nature de pieuvre mondialiste faisant fi des
peuples et des lois. Donc je me permets d’insister, et pour reprendre tes mots :
toute structure qui n’affiche pas son hostilité envers l’UE, la finance mondiale
et la presse officielle en est, de facto, complice. Soit elle l’est de façon
consciente et délibérée (collabo), ce que je ne crois pas, soit elle l’est de
façon inconsciente et involontaire (idiots utiles), ce que je crois plus
volontiers. En tout cas, elle fait le jeu du « diviser pour mieux régner »,
et prospère tant que les dominés qui se divisent sur des questions secondaires
n’en sont pas conscients. Bref, les antifas font le jeu du pouvoir, c’est ce
que je m’efforce de démontrer depuis le début. C’est flagrant, notamment aux
Etats-Unis, où les antifas locaux soutenaient la sorcière Clinton. Et je ne parle
même pas de géopolitique, où les antifas sont complètement largués et où ils
font le jeu du pouvoir, au moins par leur passivité. Le symbole qui me semble
décrire le mieux les antifas c’est le mouvement contre le port d’arme aux
Etats-Unis alors qu’ils devraient manifester contre les guerres et contre le
lobby militaro-industriel.