Elles l’ont
fait ces merdeuses d’élites occidentalistes. Ces salopes fondamentales !!!
Pour
comprendre ce qu’il se passe, il y’avait trois options :
1. Pas de
frappes du tout : cela aurait signifié que la Russie aurait réussit à
dissuader les élites occidentales et ce statut quo aurait été une grande
victoire pour Moscou. C’était le scénario le moins probable.
2. Des
frappes massives de plus de 72 heures qui
auraient pu faire très mal à l’armée syrienne en la paralysant et qui auraient visés les commandements de l’armée syrienne, ses nœuds de communications,
ses bases aériennes, ses défenses anti-aériennes
et peut être même l’élimination physique du président syrien. C’était l’option la plus
dangereuse car les conseillers russes sont disséminés et intégrés au cœur de l’infrastructure
militaire syrienne et le risque que des soldats russes meurent était grand, ce
qui aurait obligé Moscou à réagir d’une façon ou d’une autre (sinon la Russie
aurait totalement perdu la face) avec un risque de dérapage et d’escalade
militaire énorme.
3. Des petites frappes ciblées comme l’an passé contre la base aérienne de Chaayrate.
C’était l’option la plus probable et c’est celle qui a été choisie. Pour ceux
qui vont hurler à la comédie et au spectacle, il faut bien comprendre ce dont
il s’agit : l’objectif de ces frappes symboliques n’est pas militaire mais
politique. Il s’agit d’envoyer un message au gouvernement syrien et ses
soutiens : nous, occidentaux, nous vous interdisons de vous lancer dans la
reconquête pleine et entière de la souveraineté de l’Etat syrien. Le territoire
syrien est fractionné en divers zones d’influences et vous n’avez pas le droit
de reconquérir les poches rebelles restantes sinon nous vous accuseront encore d’utiliser
des armes chimiques et la prochaine fois nous frapperons plus fort (cfr
scénario 2). Maintenant asseyez vous avec les rebelles qui sont nos clients à
la table des négociations et accepter la transition politique vers de nouvelles élections selon nos termes.
Cela s’intègre parfaitement au
plan du « regime change » révélé par wikealeaks et qui consiste à
mettre une pression militaire et diplomatique sur le gouvernement syrien pour
le contraindre à accepter une transition politique au terme de laquelle Bachar
serait viré du pouvoir.