@Heimskringla
Je ne connais pas cette expression "état segond" ; j’avais corrigé ; c’est en fait ce que vous appelez état divin !

J’ai joué trente ans au Tennis de compétition, région parisienne : j’ai débuté très vieux 32 ans) pour être champion ; en fait plus grave, je n’avais pas "tout" le physique, et ça c’était plus grave !

A l’age de 10 ans à Marseille tous les dimanches nous allions au vélodrome, en fait une semaine sur deux par la force des choses ; la seconde c’était cinéma !

Là ma mère comme nous étions très, très pauvres, craignait par dessus tout que je ne sois pas bien portant ; s’en suivait 75 K pour 165 cm d’où la pratique de la pétanque à outrance & peu de foot, qui était pourtant mon sport de vocation : en plus je ne voulais jouer qu’avant-centre comme l’international allemand, renard des surfaces, dont j’oublie le nom ! Comme vous le savez il y a plusieurs façons de jouer avant-centre : les meilleurs pour moi de l’histoire : petite préférence pour DiStéfano & Cruyft ; mais il y en a beaucoup d’autres d’exceptionnels , tous dans des styles différents : pour moi l’avant-centre c’est le BUTEUR avant tout !

Ainsi dans votre description en tant que joueur, je vous reçois 5 sur 5 : car vous avez le profil d’un avant-centre & d’autre part & surtout quand vous témoignez par "divin" ! Je me souviens TB que j’avais l’impression que la balle me venait dessus comme si je l’avais ensorcelée ; mon dernier match (reprise après plus de 40 ans sans avoir joué du tout) à près de 60 ans au boulot :

1/1 comme par hasard évidemment c’est moi qui marque, alors que je joue avec des beaucoup plus jeunes que moi, qui ont pratiqué le foot toute leur vie !

D’autre part ma force était le shoot en sortie de dribble à la Roben, dans la bonne foulée, en m’arrachant, avec recherche de l’équilibre parfait, jamais travaillé pourtant, ça venait tout seul, en écartant mes bras au maximum, ce qui ne plaisait pas du tout aux arbitres... qui ne sifflaient pas quand j’étais agressé !

Pourquoi le foot & pas le tennis où j’ai beaucoup plus donné ?

Par ce que je suis né homme d’un exploit (marquer un but peut suffire pour gagner) tandis qu’au tennis il faut faire des exploits sans arrêt ! (je ne dis pas que c’est mieux, je dis que je suis né comme ça, je n’ai rien choisi !)

Bien qu’avec des parcours très différents, on se recoupe : pour l’état second, c’est plus facile de s’en rendre compte au tennis qu’au foot !